La défaite de Bush

9 novembre 2006

Le président des États-Unis et ses amis républicains ultra-conservateurs viennent de prendre un gros “kou d’zok” aux élections législatives. En effet, les démocrates ont remporté la majorité à la Chambre des représentants après 12 ans d’opposition. Au Sénat, les résultats étaient encore trop serrés hier pour se prononcer, mais la tendance est favorable aux démocrates.
Ceux-ci ont également fait un carton chez les gouverneurs des États, où ils ont raflé six sièges aux républicains, obtenant ainsi la majorité symbolique des 50 postes, une première depuis douze ans. D’ores et déjà, George W. Bush a subi un complet désaveu de la part du peuple américain.

On notera au passage que cette défaite du va-t-en guerre intégriste Bush en est une aussi pour le ministre français et patron de l’UMP qui s’est rendu à Washington pour lui faire allégeance au sujet de sa politique irakienne. Mais on espère surtout que cette claque électorale ira jusqu’à son terme et que précisément sur la guerre en Irak, Bush rendra des comptes au peuple américain.
Suites à ses mensonges pour déclencher cette guerre, Bush a provoqué la mort de près de 3.000 soldats américains - soit presque autant que les attentats du 11 septembre 2001 - et celle de 655.000 civils irakiens. Une politique guerrière qui a pesé lourd dans sa défaite.

Au-delà de l’Irak, espérons que ce succès des démocrates aura des effets positifs également ailleurs dans le monde. Et qu’il mettra un terme à la vision binaire des dirigeants nord-américains.
Il est urgent en effet que diminue la tension créée par Washington et ses alliés en de nombreux points sur Terre. La défaite de Bush peut y contribuer si les forces de paix continuent à se mobiliser.

L. B.


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