La dimension culturelle

11 mai 2007

Hier a eu lieu la Journée nationale de la commémoration de la traite négrière, de l’esclavage et de leurs abolitions. Paul Vergès a été invité par le président de la République à la cérémonie organisée à Paris à cette occasion.
On connaît la participation de Paul Vergès depuis des dizaines d’années au combat pour faire reconnaître par l’État l’esclavage comme un crime contre l’humanité et pour une appropriation de cette période de notre Histoire par notre mémoire collective. On sait aussi tout le rôle qu’il a joué dans la lutte des Réunionnais pour que le 20 Décembre, date anniversaire de l’abolition de l’esclavage à La Réunion, Fête réunionnaise de la liberté, soit reconnu comme jour férié.

Dans la logique de ces actions, lors du 60ème anniversaire de la loi abolissant le statut colonial de La Réunion, le président de la Région a souligné que « la date de l’abolition de l’esclavage en 1848 est désormais inscrite dans toutes les mémoires et célébrée officiellement à La Réunion chaque 20 décembre depuis 1982. Elle marque une avancée extraordinaire pour le statut civil de 62.000 Réunionnais enfin reconnus comme des êtres humains et non plus traités comme des “biens meubles” ».
Il a également souligné l’importance du combat pour la promotion de la culture réunionnaise, riche de sa diversité et de son unité.

Avec le 20 Décembre, fêté ici, et le 10 Mai, célébré ici et en métropole, de nouvelles conditions sont réunies pour faire grandir la dimension culturelle du développement durable de La Réunion. C’est là un des volets de la plate-forme de l’Alliance, qui a été approuvée par 100% des Réunionnais au second tour de l’élection présidentielle puisqu’elle était soutenue par les deux candidats.

L. B.


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