
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
22 juillet 2015, par
Les éleveurs manifestent bruyamment en France. La raison ? Ils n’arrivent plus à rentabiliser leurs exploitations face à la concurrence de l’importation, venant d’autres pays d’Europe en particulier. Ils ne sont pas les seuls concernés. D’une manière générale, la grande distribution importe directement des produits finis moins chers venant du monde entier. Si les industriels français veulent être référencés dans les linéaires, ils doivent s’adapter à cette concurrence directe sur leur segment économique. Alors, pour garder leurs marges, ils s’orientent vers la baisse des coûts de production ; ils importent à leur tour la matière première pour transformer. Certains, pour maintenir leurs chiffres d’affaires, n’hésitent pas à diversifier leurs activités en ayant recours à l’importation de produits finis. En bout de course, la pression est sur le producteur de base.
Ce qui est fondamentalement en cause c’est la politique agricole commune de l’Union européenne qui repose sur la concurrence libre et non faussée. Toute forme de protection de la production est interdite. Par exemple, les producteurs de lait de vache souffrent de la décision de Bruxelles de supprimer les quotas laitiers ainsi que la politique des prix qui prévalaient jusqu’ici. Soumis maintenant au prix du marché, les 1000 litres de lait valent environ 310 euros, soient 30 centimes le litre. Certains éleveurs ont tenté de s’adapter à la nouvelle situation en modernisant l’appareil de production, en augmentant le nombre de vaches pour avoir plus de lait, en n’embauchant pas, etc. Peine perdue. Cette fois, les acheteurs ne sont plus intéressés, car ils peuvent se fournir encore moins cher ailleurs.
Alors, les éleveurs crient leur colère, 4 mois seulement après le Salon de l’agriculture sensé faire leur promotion. Le Président de la République invite la grande distribution, les Collectivités et les consommateurs à faire un effort pour choisir les produits français. Cet élan patriotique est contraire au Traité de l’Union européenne et ne sauvera pas la profession menacée. C’est comme si, en l’absence des 38 millions d’aide demandée par les planteurs de cannes affectés par la suppression des quotas et prix garantis, le Président dit aux consommateurs réunionnais de manger plus de sucre pour sauver la profession.
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