La France sous le quinquennat de Sarkozy : quel gâchis !

19 décembre 2011, par J.B.

Nicolas Sarkozy termine son mandat dans 5 mois. Au terme d’un quinquennat, la France se trouve dans un état critique. Ce n’est certainement pas ce dont il avait rêvé en postulant à la fonction suprême de la République, en 2007. Il s’est révélé un piètre dirigeant politique.

Il avait bien commencé sa présidence : le déficit public de la France était à peine au-dessus de 3% du PIB en 2007. En 2009, il frôlait les 8% ! Devant les menaces des institutions européennes, il change d’objectif et décrète un premier plan d’austérité qui devait permettre de « récupérer » 100 milliards d’euros de 2010 à 2013, et retrouver la France de 2007. Trop optimiste, il a fallu un 2ème plan plus draconien qui s’étale jusqu’en 2016.

A chaque fois, il justifiait ses décisions parce qu’il fallait préserver le classement de la France dans le carré des bons élèves. De Sommet en Sommet, il se fait filmer en hyper président créatif et inventif. Celui qui peut redresser l’Europe et qui se permet de donner des leçons aux autres Européens. Rappelez-vous de l’épisode Papandréou convoqué en France ! Hélas, il paraît qu’il est résigné à la dégradation de la note de la France par les agences de notation. Maintenant qu’il a tout donné en gage, il est tout nu ! Tout ça pour ça, serait-on tenté de dire.

Or, la situation est aujourd’hui beaucoup plus grave et complexe qu’en 1973 lors du choc pétrolier qui ébranla la planète. La France et l’Europe sont lourdement endettées et personne ne sait comment elles vont se débarrasser de leurs emprunts toxiques. On a vu qu’en Grèce, le rachat des actifs s’est réalisé sur la base d’une dégradation de 50% de leur valeur.

C’est le moment choisi par Didier Robert de contracter un prêt de 500 millions d’euros à taux variables auprès de la CDC, avec le concours de Fillon. Plus irresponsable, tu meurs !

Et pourtant, Sarkozy avait tout pour réussir. Durant toute l’année 2011, la France avait la présidence du G8 et du G20. L’année se termine. Ce qui est en cause, c’est son style de travail qui repose sur l’agitation qui entretient l’illusion et non pas sur les réalités politiques qui exigent réflexions et engagements concrets. Quel gâchis pour la France !

J.B.

G20Nicolas Sarkozy

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