
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
31 octobre 2016, par
C’est au cours de ce mois de novembre que se tiendra le Sommet de la Francophonie à Madagascar. Les initiatives se multiplient dans notre région. La dernière en date est la signature d’un partenariat entre la Commission de l’océan Indien et l’Agence universitaire de la Francophonie. Cet accord couvre notamment la formation, l’éducation, la recherche et le numérique. On pourrait donc y voir une brique dans la construction d’une Université de l’océan Indien, sur la base d’un héritage de la colonisation commun à tous les pays de notre région : l’utilisation de la langue française.
Mais une fois de plus se pose la question du rôle que La Réunion pourra jouer dans cette affaire. En effet, force est de constater que notre île reste à l’écart des décisions au sein de cette organisation, car c’est la France qui parle à sa place. Or, la France ne se situe pas dans l’hémisphère Sud, elle est bordée par la mer Méditerranée et par l’océan Atlantique, pas par l’océan Indien. Elle n’est pas non plus une ancienne colonie, elle était la puissance coloniale qui a dominé cette région du monde aux côtés des Britanniques. Sa présence à la table de la Commission de l’océan Indien s’explique par La Réunion.
Dans les années 1970, les partis progressistes de la région ont décidé d’unir leurs forces pour construire un projet commun de développement, sous le mot d’ordre Océan Indien zone de paix. La Réunion avait pleinement sa place, et le Parti communiste réunionnais était un des membres de cette conférence des partis progressistes. Tout a basculé quand à la suite d’une initiative mauricienne, c’est le choix d’une organisation d’États qui a été préféré. La Réunion n’étant pas un État indépendant, elle a été exclue des membres fondateurs de la COI, au même titre que les Comores qui étaient dans une grave instabilité politique liée à des coups d’État d’anciens membres de l’armée française. Ces violences faisaient suite à la volonté de faire respecter le résultat du scrutin d’autodétermination de 1974, qui avait décidé de l’indépendance du TOM des Comores.
Finalement, l’entrée de La Réunion dans la COI a été possible, mais n’étant pas un État, cela dut se faire au nom de la France. Ceci étant, on aurait pu croire que la présence de la France n’allait être que symbolique, et que Paris allait laisser les Réunionnais gérer leurs affaires dans ce domaine. Car après tout, sans les Réunionnais, la France ne siégerait pas à la COI. Mais à Paris, les vieilles idées ont la vie dure. En août 2014, le nom de La Réunion a été rayé de la déclaration finale du Sommet des chefs d’État de la COI, en présence de François Hollande. Puis le gouvernement a créé une entité dénommée France Océan Indien qui ajoute à La Réunion tous les autres territoires de l’océan Indien sous administration française, mais revendiqués par les Comores, Madagascar et Maurice.
C’est pourquoi l’approche du Sommet de la Francophonie et les initiatives qui en découlent posent question. Les Réunionnais seront-ils encore spectateurs de décisions prises par la France avec nos voisins, sur un sujet qui engage notre avenir. Car La Réunion est aussi un pays où le français est la langue officielle, et a donc des atouts à faire valoir dans ce domaine. Seront-ils utilisés, ou alors isolés dans notre région, au profit de la relation exclusive avec la France ?
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