
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
18 octobre 2021, par
Le Collectif Refuser la Misère, qui rassemble des organisations diverses, organise la Journée mondiale du Refus de la Misère, chaque 17 octobre. Née de l’initiative de Joseph Wresinski, fondateur d’ATD quart Monde, et de plusieurs milliers de personnes de tous milieux qui se sont rassemblées sur le Parvis des Droits de l’Homme à Paris en 1987, cette journée est officiellement reconnue par les Nations Unies depuis 1992.
Augmentation du nombre de demandeurs d’emploi et de jeunes plongés dans la précarité, files d’attente interminables devant les distributions alimentaires… La pandémie de Covid-19 qui s’est abattue sur le monde début 2020 a accru la pauvreté et creusé les inégalités, au sein des sociétés mais aussi entre les pays. La généralisation des démarches numériques a par ailleurs fragilisé les personnes de milieux défavorisés. Confrontées à des guichets fermés, elles se sont retrouvées en situation d’exclusion numérique faute d’avoir un ordinateur, une connexion et/ou de maîtriser le web. Mal équipés pour les cours à distance, des élèves ont aussi « décroché ».
Parallèlement, les réponses à la crise ont dû être décidées rapidement. Sans les premiers concernés. Face à des politiques décidées sans eux, le pouvoir d’agir des plus pauvres s’est encore réduit. Cette dépossession du pouvoir d’agir n’est pas nouvelle pour les personnes en situation de pauvreté. En effet, c’est l’une des dimensions de la pauvreté : beaucoup de décisions qui concernent les personnes les plus pauvres sont prises par d’autres, souvent sans qu’elles ne soient consultées ou associées. Elles possèdent pourtant un savoir d’expérience qu’elles ont développé de longue date face aux incertitudes de la vie. Un savoir dont on ne saurait se passer pour construire ensemble le monde d’après et imaginer la société que nous voulons.
La misère, qui est une violation des droits humains fondamentaux, n’est pas une fatalité. Il faut donc la combattre et cela passe par la réduction des inégalités sociales qui, en fait, ne cessent de croître. La libéralisation de l’économie est sans foi ni loi. Le libéralisme renforce la paupérisation de la population. Face à cela, l’État est le garant de services indispensables, que le marché ne peut pas fournir. C’est le cas des services publics de la santé, des transports, de l’éducation, pour ne citer qu’eux. Ils sont décriés par les défenseurs du libéralisme comme peu rentables, trop coûteux. La libéralisation de l’économie mène à l’impasse de la pauvreté et de la précarité.
Il ne faudrait pas que « le monde d’après » soit pire que « le monde d’avant ». Pour cela, tous les citoyens, en particulier ceux en situation de grande pauvreté, doivent être associés à la définition de politiques à long terme. Parce que les réponses aux crises que nous traversons aujourd’hui ne pourront être décidées sans l’expertise de tous les citoyens. Parce qu’il n’y a pas de fatalité. Parce qu’en s’engageant pour le pouvoir d’agir, nous plaçons les droits humains au cœur du combat contre la misère. La Chine a gagné la bataille contre la grande pauvreté et s’attaque à celui des inégalités et de la misère. Depuis longtemps, on parle de misère mais rien ne bouge. Pendant ce temps la 4 Réunionnais sur 10 vivent dans la misère. La politique d’intégration a échoué à combattre ce crime contre la Réunion, il est temps de changer de logiciel. La Responsabilité nous donnera les outils pour mener à bien ce combat essentiel pour notre peuple.
« Là où des hommes sont condamnés à vivre dans la misère, les droits de l’homme sont violés. S’unir pour les faire respecter est un devoir sacré. » Joseph Wresinski
Nou artrouv’
David Gauvin
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