
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
26 décembre 2016
La suppression des quotas sucrier l’année prochaine à Maurice suscite des inquiétudes à Maurice. Depuis 2009, l’industrie sucrière de l’île voisine ne bénéficie plus du prix garanti sur son quota de sucre qu’elle écoule sur le marché européen. C’était la conséquence de la dénonciation du Protocole Sucre par l’Union européenne, qui remettait ainsi en cause les accords préférentiels signés entre elle et les anciennes colonies britanniques. Anticipée plusieurs années à l’avance, cette décision avait amené l’industrie sucrière mauricienne à se restructurer.
Sans le prix garanti, elle avait réussi à se maintenir. En Europe, la réduction des quotas avait amené les industriels à se tourner vers de nouveaux fournisseurs pour préserver leur part de marché. Les sucriers mauriciens avaient alors signé un contrat avec Züdzucker. L’essentiel de la production mauricienne allait donc être raffinée à Maurice en sucre blanc, avant d’être exportée vers l’Europe. Cela a amené la restructuration de la filière, au travers de la construction de raffineries afin que le produit fini puisse être expédié de Maurice vers l’Europe.
La fin des quotas en Europe a changé la situation. À partir de l’année prochaine, les usines européennes produiront autant de sucre qu’elles peuvent. L’utilisation de la betterave ainsi que la modernisation des usines leur ont permis d’avoir des unités capables chacune de produire 200.000 tonnes de sucre par an, soit le double d’une sucrerie à La Réunion. Züdzucker n’a pas renouvelé son contrat. Pour le moment, l’industrie mauricienne a trouvé deux débouchés avec la fourniture de Crystal Union et de British Sugar, deux concurrents de Tereos, le propriétaire des deux dernières usines sucrières de La Réunion. Mais les quantités demandées par ces deux sociétés sont bien inférieures à celle qui était vendue à Züdzucker.
Cela explique pourquoi Maurice veut continuer à développer l’industrie de la canne pour sauver une partie de l’outil, tout en cherchant de nouveaux débouchés pour les terres plantées en cannes ainsi que pour les travailleurs de la filière.
Pour La Réunion, la suppression des quotas a les mêmes conséquences que pour Maurice. La seule protection obtenue est le versement d’une aide qui devra être renégociée tous les ans avec le gouvernement. Son montant vise à soutenir l’écoulement de la moitié de la production réunionnaise, et elle est jugée insuffisante par les producteurs. Pour l’autre moitié, tout dépend du bon vouloir de l’Union européenne et de ses partenaires commerciaux pour qu’ils décident d’exclure ou non les sucres spéciaux des accords commerciaux. Autant dire que l’avenir est loin d’être garanti. Mais à La Réunion, cette grave menace ne suscite pas la même mobilisation qu’à Maurice. Seul le PCR appelle les planteurs à s’organiser. Eviter de parler d’un problème n’empêche pas qu’il existe. La mobilisation à Maurice confirme la gravité de la crise qui menace 20.000 emplois à La Réunion.
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