
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
12 novembre 2020, par
Ces 10 derniers jours, l’ensemble des regards Réunionnais se sont tournés vers le devenir électoral tragi-comique de la puissance décadente que sont les Etats-Unis.
Lives, articles toutes les 3h sur l’élection au niveau de chaque Etat ou déclaration d’un des candidats, la couverture médiatique était presque plus importante que pour nos propres élections présidentielles.
Au-delà de la question de la médiatisation à outrance de ces élections américaines, nous sommes en droit de nous interroger : pourquoi entend-on d’avantage parler de quelque chose se passant à l’autre bout de la planète, alors que les évènements de Madagascar, des Seychelles, d’Inde ou de Chine par exemple seraient, ne serait-ce que pour une question de proximité bien plus légitimes à être analysées ?
La réponse est très simple, nous vivons toujours à travers une vision coloniale de notre environnement, et cela se ressent très bien au niveau médiatique. S’il est ainsi flagrant que l’on nous impose dans le contexte actuel de nous informer – sous un prisme pro-impérialisme US – sur le devenir électoral des Etats-Unis, cala n’est en effet qu’une infime partie des biais que nous subissons.
Voyons ainsi « l’actualité nationale » par exemple, qui fait que l’on est plus informé de ce qu’il se passe à Vesoul que dans les pays de la zone voire de façon encore plus ubuesque de ce qu’il se passe directement dans notre pays.
Malheureusement, ce biais colonial se voit également sur ce qu’il se passe chez nous où l’immense majorité de ce que l’on voit médiatiquement traite de faits divers, ou d’éléments faisant peur à la population, le tout en faisant des liens n’ayant aucun sens avec la France, ne permettant ainsi pas de nous émanciper de la pensée coloniale que nous subissons.
Car tout l’enjeu est en effet là : avant même de penser à décoloniser d’un point de vue institutionnel comme nous le souhaitons, il faut avant tout décoloniser notre esprit. Et cela passe entre-autres par un travail des médias, et en particulier de la presse qui doit nous permettre d’acquérir par son travail d’autres grilles d’analyses que celles qui sont offertes par le milieu majoritaire.
Ainsi, en mettant en priorité et en étudiant le fond de ce qu’il se passe dans notre pays comme dans ceux voisins, cela permet de fait de casser cette vision coloniale de notre environnement que l’on nous impose.
Alors, ensemble, luttons pour la décolonisation de notre environnement médiatique et battons-nous pour offrir une presse locale, engagée, décoloniale et anti impérialiste !
Mathieu Raffini
Mézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Au 1er juin, les chiffres du ministère de la Justice ont établi à 84 447 personnes détenues pour 62 566 places. La surpopulation carcérale (…)
Vingt ans après la loi Handicap et au terme de six mois de mission, les rapporteurs Audrey Bélim, (Socialiste, Écologiste et Républicain – La (…)
L’État poursuit les versements d’indemnisations des aides en faveurs des exploitations agricoles sinistrées par le cyclone Garance et la (…)
Mézami, mo bann dalon, mi panss zot i koné zistoir-la é pétète zot néna in linterprétassion.Mwin pou mon prop konte, mi oi sa konm in kékshoz (…)
Pierre Moscovici, président de la Cour des comptes a assuré que “ceux qui peuvent plus doivent contribuer davantage”, car “nos finances publiques (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
La Réunion fait partie des régions françaises les plus touchées par les conséquences sanitaires, sociales et judiciaires de la consommation (…)
1993- La disparition de Lucet Langenier. Elle a été brutale, prématurée et a frappé douloureusement non seulement sa famille mais aussi ses (…)
Sur proposition de Gérard COTELLON, directeur général de l’ARS La Réunion, Patrice LATRON, préfet de La Réunion, a décidé le retour au niveau 2 du (…)
C’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
La section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)