
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
19 juillet 2016, par
La cérémonie de passation de pouvoir au secrétariat général à la COI aurait dû être un moment sympathique pour de nouvelles ambitions communes. Cela a été le cas lors de la prise de responsabilité des représentants issus de La Réunion, des Seychelles, de Madagascar et de Maurice.
Pourquoi certains ont trouvé à redire quand il s’agit du représentant de l’Union des Comores ? Tout simplement, parce qu’il faut justifier l’injustifiable.
Tout d’abord, il y a une coalition d’intérêts anti-comoriens au sein de cette instance régionale. Monsieur Hamada Madi Boléro n’aurait jamais été à ce poste si le principe du secrétariat tournant n’avait pas été instauré et respecté. La preuve par le Sport. L’Etat comorien est le seul pays qui n’a jamais été choisi pour accueillir des rencontres sportives ou autres activités d’importance alors que Maurice et La Réunion se taillent la part belle. Il eut été facile (et intelligent) de définir un calendrier équitable et faire jouer la solidarité, au lieu d’épiloguer sur les capacités d’accueil des Comores. Qui entrave la marche progressiste de cette institution ? Pourquoi la COI a été silencieuse durant les expulsions à Mayotte ? Pourtant, elle a montré son efficacité dans un passé récent lorsque les Comores et Madagascar étaient en crise.
Ensuite, la dérive politicienne a pris le pas sur l’esprit fondateur. L’objectif au départ était de créer une structure de concertation et de coordination entre les îles pour corriger les conséquences de la colonisation. Or, la France n’est pas un pays colonisé. A Paris, des âmes mal intentionnées ont remplacé La Réunion par la France. C’est ainsi que lors du Sommet de la COI à Moroni, en août 2014, le nom de La Réunion ne figure plus dans une déclaration finale de 5 pages. Qui a décidé cette imposture ? Pourquoi l’avoir accepté ? Dans le passé, la solidarité anticolonialiste n’était pas un vain mot.
Enfin, l’irrespect est à son comble quand la présidence française de la COI boycotte la cérémonie d’installation du nouveau secrétaire général. La France envoie son ambassadeur transversal alors que Madagascar, Maurice et Comores sont représentés par leur Président. La France instrumentalise la COI pour empêcher la représentation d’un élu réunionnais. Comment la Présidence va-telle travailler avec son Secrétaire général, maintenant ? M. Boléro sera-t-il obligé de demander à l’ambassadeur transversal des conseils sur la conduite à tenir ? Ou alors, M. Boléro devra-t-il se rendre à Paris pour se soumettre aux injonctions du président français en titre, François Hollande ?
Tout cela a un nom : cela s’appelle du néocolonialisme. Oui, le néocolonialisme s’est invité dans la COI et impose ses dérives politiciennes. C’est bien la France qui politise la COI et empêche les iles qui composent la zone géographique d’avancer ensemble.
J.B.
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Messages
20 juillet 2016, 02:40, par oussein said mohamed
Juste pour dire que je suis tout à fait d’accord sur certains aspects de l’analyse de mon frère Thabit , je voudrai cependant rappeler quelques faits historiques :
La présence française au sein de la coi a été longuement discuté lors de la création de cette organisation . Les paires de cette organisation jugeant qu’il ne pouvait s’assoier et discuter d’égal à égal avec des représentants d’un Département à contourné le problème en demandant qu’elle soit représentée par la France dans les instances de l’organisation. C’est ainsi que dans les réunions ministérielles et sommets de la coi c’est un ministre, et le chef de l’Etat français qui sont présents accompagnés des hauts responsables de la région de la Réunion . Dans le cadre donc de ces réunions la présentation et l’appellation consacrée s’exprime comme suit :France /réunion .Cette présentation et appellation a été abandonnée à la demande de la partie française lors du dernier sommets des chefs dEtat et de gouvernement qui a eu lieu dans notre pays .En tant qu’un des hauts membres de l’organisation de ce sommet , je me suis fermement opposé à ce changement d’appellation auprès de notre gouvernement ( puisqu’a ma connaissance il n’y a pas eu de concertation au sein de la coi pour cette nouvelle appellation).Nos hautes autorités n’ont pas jugés utiles de suivre mon objection .
Quand à la mainmise de la France sur l’organisation, elle effectivement , une réalité.La France contribue à plus de 45%au budget de fonctionnement de cette organisation,sans parler de la contribution non négligeable de lUnion européenne dans tous les projets . Si nous voulons prendre les choses en main et peser fortement sur la destinée de notre organisation, il faudrait commencer à prendre nos responsabilités et faire en sorte que certains de nos gouvernement soient plus réguliers dans le paiement de leur cotisation , continuer à diversifier nos contributeurs éct...
Certains préconisent notre sortie de cette organisation ,ca serait à mon avis une grosse eurreur car ,l’indiaoceanie est une réalité forte , reste maintenant à le vivifier dans tous les domaines ,économiques , politiques et sociales pour en faire un véritable instrument de connaissance et de rapprochement de nos peuples , levier d’un développement solidaire de toute la sous région