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17 mai 2011, par
Chaque jour, décidément, confirme notre enfoncement dans l’ère de la variété, dont la peopolisation, qu’il est de bon ton de décrier mais que tout le monde pratique allègrement, est le meilleur révélateur. Ainsi, depuis dimanche dernier, la presse et l’opinion ne retentissent plus que des bruits de casseroles venus des États-Unis d’Amérique.
Pas une seconde, ou presque, qui ne soit consacrée dans les médias au scandale dans lequel se trouve pris M. Dominique Strauss-Kahn. Le directeur général du FMI est, certes, présumé innocent. Ni les commentateurs, observateurs, camarades – et camarades kamaron- ni même les adversaires n’ont manqué de le relever. Mais, on voit bien, cette mention de la présomption d’innocence, fondatrice de notre droit – sauf pour Nicolas Sarkozy qui, il n’y a pas si longtemps, « présumait coupable » des justiciables au cours d’affaires auxquelles il ne connaissait rien- est tout de même bien rituellement ânonnée.
Tout se passe comme si l’appareil médiatique, usurpant une fois encore la fonction de représentation de la volonté populaire, prenait un malin plaisir à déchirer la prophétie qu’il a lui-même lourdement martelée à coups de sondages, d’un « DSK » - comme ils disent - vainqueur de la présidentielle contre Marine Le Pen, récente coqueluche d’une presse qui, décidément, devient uniformément « people ».
Brule ce que tu as adoré, adore ce que tu as brûlé : le vieux mot d’ordre qui préside aux conversions de dernière heure sied bien à nos faiseurs d’opinions qui, sans avoir l’air d’y toucher, prédisent que la chute de Dominique Strauss-Kahn sera finale. Et, se perdent dans un jeu de chaises musicales politiques aussi virtuel que dérisoire, où ils espèrent trouver un nouveau candidat à faire exister face à Marine Le Pen qui, elle, joue parfaitement le rôle d’extrémiste policée auquel on l’a assignée.
L’affaire du Sofitel de New York offre aussi une autre opportunité : celle de ne pas parler des choses qui fâchent, et particulièrement, du sanglant anniversaire de ce que Palestiniens et Arabes nomment la Nakba, c’est-à-dire la catastrophe : la création d’Israël, état constitué par le biais d’un processus hybride de purification ethnique et d’assimilation inégalitaire du peuple palestinien. La « nouvelle histoire » israélienne, à laquelle ont courageusement concouru des universitaires juifs – on est obligé de le préciser, vu les misérables termes qui enserrent les débats relatifs à la question palestinienne - a ruiné le mythe de la fondation héroïque de l’État hébreu.
Exactions, pillages, exécutions et expulsions massives ont chassé de leurs foyers 750.000 occupants de Terre sainte, entassés dans les camps ouverts par les États voisins, dont la solidarité s’arrête là où commencent leur(s) raison(s) d’Etat(s).
Tsahal (l’armée israélienne) n’a jamais cessé de vouloir redorer son blason, jusqu’à adopter dans les années 1990 la doctrine de la « pureté des armes », qui en un stupéfiant oxymore, impose à ses soldats un code de bonne conduite qui aurait fait pâlir les preux chevaliers du Moyen-Âge, eux-mêmes grands massacreurs devenus héros sous les plumes qui ré-écrivent l’histoire des vainqueurs.
Les armes « pures » ont fait 12 morts samedi et dimanche, en Palestine proprement dite et dans la Plateau du Golan, terre dont Israël a amputé la Syrie par l’annexion de 1981. Des morts passés inaperçus en France, dans une République de plus en plus racialiste, où l’on n’a pas trop envie de montrer des images d’Intifada. Invisibilité des victimes civiles des militaires israéliens, grâce au tumulte déclenché autour d’un homme, que l’on est tout de même supposé considérer comme innocent, avant que la justice ne dise s’il a réellement commis les actes ignobles et barbares dont on l’accuse… Cela si toutefois on postule que la variété n’a pas eu complètement raison des obligations minimales qu’assigne le respect du droit au procès. À entendre les uns et les autres, il y a de quoi douter. Ce dont on peut être certain, malheureusement, c’est que quelle que soit l’issue du procès, l’affaire ne manquera pas d’être utilisée contre le parti de l’ancien ministre. Car les armes, en politiques, ne sont pas plus pures qu’à la guerre.
G.G.-L.
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