La responsabilité des pays riches

13 janvier 2005

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Intéressante émission que “Mots croisés” de mardi soir, consacrée à la reconstruction en Asie après la catastrophe du 26 décembre.
Bien sûr, même si nous ne sommes pas toujours dupes, il faut se féliciter de l’élan mondial de générosité sans précédent que suscite cette terrible tragédie.
Bien sûr, on peut s’étonner de la relative faiblesse des dons provenant des États par rapport à ceux issus des particuliers.
Bien sûr, la réponse des pays occidentaux aurait peut-être été différente si leurs propres ressortissants n’étaient pas concernés.
Bien sûr, la fracture mondiale reste la même, les conséquences des catastrophes naturelles sont autrement plus redoutables dans les pays pauvres que dans les pays riches.
Mais l’essentiel reste d’agir vite, de reconstruire et surtout de prévenir.
En effet, si l’on ne peut pas grand-chose contre les catastrophes naturelles, notre responsabilité peut, par contre, être engagée au niveau de l’amplification de leurs conséquences. C’est pourquoi, l’action dans l’urgence ne doit pas nous distraire d’une vision à plus long terme en matière de prévention.
Invité de l’émission, le président de la “Fondation Nicolas Hulot pour la nature et l’homme” a rappelé la responsabilité des grandes puissances mondiales à l’égard des petits États insulaires. Signalant la tenue de la conférence de ces États actuellement à l’île Maurice, il a souligné la nécessité de prendre conscience dans les pays riches des dangers qui pèsent sur ces pays, particulièrement exposés aux conséquences des changements climatiques, notamment à la montée des eaux. Sera-t-il entendu ?

Estéfany


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