
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
24 janvier 2017, par
Une des premières décisions du nouveau président des États-Unis a été de suspendre la participation de son pays aux négociations de l’accord de libre-échange Transpacifique. Ce traité vise à créer une organisation économique dans cette région du monde, en excluant la Chine. Lors de sa campagne électorale, Donald Trump n’a pas été avare de déclarations visant la Chine, qu’il considère comme un adversaire des États-Unis. Cette décision n’est donc pas un soudain revirement de position. En effet, depuis le début de son mandat, Donald Trump a pour le moment fait des choix en rapport avec ses engagements. C’est ce qui est en train de se passer au sujet de la remise en cause de la loi réformant la protection sociale mise en œuvre par son prédécesseur.
Ce retrait du traité Transpacifique est une illustration du déclin des États-Unis. Il est inéluctable, car il correspond au retour au premier plan de pays qui étaient les principales puissances économiques avant la colonisation, la Chine et l’Inde. Dans une récente interview à Sputnik, Bruno Guigue rappelle qu’en « en 2010, la part des USA dans le PIB mondial était de 25 %. Elle sera de 16 % en 2025. En 2050, elle sera de 9 % contre 33 % pour la Chine et 8 % pour l’Inde ». C’est la conséquence d’une mondialisation ultra-libérale des échanges qui se retourne contre les pays qui ont voulu l’imposer. Les puissances capitalistes de l’Occident pensaient en effet que la libéralisation des échanges vers les pays émergents allaient leur permettre d’inonder ces nouveaux marchés de leurs produits. Elle a finalement entraîné la désindustrialisation de l’Occident. Les États-Unis n’y échappent pas, et le programme de Trump est une tentative désespérée de vouloir revenir à l’ancien temps.
L’affaiblissement économique des États-Unis se traduit sur le plan politique. Depuis hier a débuté à Astana au Kazakhstan une conférence de paix sur la Syrie. Elle se déroule sous l’égide de la Russie, de la Turquie, de l’Iran et du gouvernement syrien. Les États-Unis n’y sont pour rien et ne mèneront pas les discussions. Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, c’est la première fois que les USA ne sont pas parties prenantes dans le règlement d’un conflit de cette importance, dit en substance Bruno Guigue à Sputnik.
Autrement dit, la radicalisation des discours ou de déploiement de porte-avions dans le monde ne pourront pas empêcher le déclin des États-Unis sous le poids de deux phénomènes : croissance démographique et mondialisation des échanges.
Ce déclin entraîne celui de ses alliés européens, touchés par le même phénomène de désindustrialisation. Il amène également au pouvoir des représentants d’idéologies proches de l’extrême droite, quand ils n’en font pas partie.
La situation sociale de La Réunion est extrêmement préoccupante. Mais plusieurs décennies de combat ont permis d’arracher l’égalité sociale. Elle donne droit aux mêmes protections sociales qu’en France. Elles permettent donc aux plus pauvres de ne pas mourir de faim. On imagine alors aisément la catastrophe que pourrait représenter pour La Réunion l’arrivée d’un pouvoir en France qui voudrait remettre en cause la Sécurité sociale. Pour que La Réunion ne dépendent pas des soubresauts de l’alternance en France, il est important que les Réunionnais puissent avoir les moyens de prendre leurs responsabilités pour gérer les affaires qui les concernent. C’est le sens de l’appel du PCR pour son 9e Congrès.
Lo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Le calendrier scolaire élaboré par le Rectorat pour les 3 prochaines années est désormais connu et fait débat. Pour cause, à l’exception de (…)
Sur proposition de Gérard COTELLON, directeur général de l’ARS La Réunion, Patrice LATRON, préfet de La Réunion, a décidé le retour au niveau 2 du (…)
Le Conseil départemental a décerné, le vendredi 27 juin, les prix « Thérèse Baillif » et « Célimène » lors d’une cérémonie organisée dans (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Mé dam zé méssyé, la sossyété,dsi la késtyonn fors néna la fors natirèl, sak wi gingn an néssan épi an grandissan korèktoman. Mwin lé sirésèrtin (…)
Les élus de Guadeloupe ont adopté des résolutions « sur la fusion des deux collectivités, sur les compétences et l’autonomie fiscale », le 17 juin (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Des manifestants, réunis le 23 juin devant les institutions européennes, ont demandé la suspension de l’accord d’association liant l’UE à Israël. (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Normalien et énarque, chercheur en philosophie politique, Bruno Guigue est professeur invité à l’Université normale de la Chine du Sud (Canton) et (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)