
Une nouvelle prison au Port : une hérésie !
3 juillet, parUne information récente communiquée par le ministre de la Justice Gérald Darmanin concerne la création de nouvelles prisons sur l’ensemble du (…)
14 décembre 2011, par
Nous sommes le pays aux 52 miss, une par semaine ! La panoplie s’est élargie aux personnes âgées (les mamies) et aux enfants (les minis). La tendance gagne le terrain politique où des élu(e)s se donnent en spectacle au lieu de régler les problèmes réels. Régulièrement, il est publié un palmarès des personnalités publiques. Cela fait penser aux sondages qui provoquent des fièvres pré-électorales et justifient toutes sortes de dérives. Jusqu’au jour où il est précisé que c’est la photo d’un instant.
L’opinion est gavée par ce genre de considération sans lendemain.
Pendant ce temps, les réalités sociales ont la vie dure. Les 150.000 chômeurs s’inquiètent de leur sort ; le jeune diplômé ne comprend pas pourquoi il n’a pas la possibilité de travailler dans son pays. Des familles entières croupissent dans des logements surpeuplés en attendant mieux. La violence, la drogue, les suicides augmentent dangereusement. Les illettrés ont dépassé allègrement le cap des 110.000.
Dans beaucoup de quartiers, la population cumule ces éléments négatifs et destructeurs de la cohésion sociale. La peur est partout. Au croisement d’une rue, d’un regard, d’un mot, la rupture sociale s’est installée, sans espoir de renouer un dialogue disparu. Les secteurs économiques les plus florissants se situent dans le domaine de la sécurité, alarme et protection. Les armes sont partout et dans tout. Tout prête prétexte à la violence.
Il n’y a plus d’espace sanctuarisé. Il y a quelques semaines, un enfant de 6 ans a été attaché par ses petits camarades dans le cabinet de l’école. Il a été retrouvé au bout de 3 heures. Traumatisé à vie ! Les parents sont dignes mais terriblement interrogatifs. Leur courage force le respect. Les biens pensants et des biens élevés réclament des sanctions. Faciles.
Elle est là, cruelle, la faillite de la classe dominante. Pendant que ses représentants élu(e)s se donnent en spectacle, les problèmes du pays s’aggravent. Dans l’affaire ci-dessus les enfants « jouaient », inconscients des conséquences de leurs actes, transcendés par le spectacle de l’instant. Mais les politiques qui s’adonnent aux joies médiatiques ne sont-ils pas tout aussi inconscients de leur jeu ?
J.B.
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