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15 février 2011, par
En moins de cinq jours, près de 6.000 réfugiés ont débarqué sur l’île italienne de Lampedusa, située à quelques encablures des côtes africaines. Citoyens tunisiens pour la plupart – il se trouve aussi parmi eux quelques ressortissants d’Afrique subsaharienne- ils expliquent souvent être des candidats de longue date à l’émigration. Ils ont mis à profit le chaos qui s’est instauré avec la crise politique pour franchir des frontières devenues moins étanches. Les femmes, elles, affirment souvent avir été victimes de viols et « ne plus se sentir en sécurité » depuis le début des troubles.
On est bien loin des clameurs démocratiques et des engouements numériques qui ont accompagné la "révolution du Jasmin" : ces migrants qui n’appartiennent pas au monde de Facebook et de Twitter ont depuis longtemps fait leur deuil des illusions et des promesses : ils veulent quitter la Tunisie, avec ou sans Ben Ali. Nombre d’entre eux, pourtant, sont des diplômés qui seraient volontiers restés au pays s’ils avaient vu poindre la moindre chance de construire une autre réalité.
Difficile, en effet, de croire que les successeurs de l’ancien chef d’Etat autoritaire vont rompre véritablement avec le système mis en place par l’ancien dirigeant et ses proches, fondé sur l’enrichissement personnel par la participation à un processus de privatisation, lui-même imposé par le FMI et l’Union européenne… dont ils furent longtemps les bénéficiaires. Pour l’heure, la révolution de Palais se poursuit sous forme de guerre des clans dans les officines du pouvoir : les positions de puissance sont chères, et l’une des victimes de ces luttes de pouvoir n’est autre que le tout nouveau ministre des Affaires étrangères Ahmed Ounaïes. Le sort des migrants, que le gouvernement de Berlusconi ne traitera pas avec bienveillance, sera le cadet des soucis du nouveau pouvoir.
En Egypte, les militaires qui ont succédé au militaire Hosni Mubarak multiplient les engagements en faveur de la "démocratie" et de la "transparence’". Dans le monde réel, qui n’est pas celui de Facebook et de Twitter, ils se sont surtout empressés de suspendre les libertés syndicales, arguant de la nécessité de « résoudre la question politique ». Les organisations syndicales ne font donc pas partie des acteurs que les nouveaux maîtres du pays veulent voir associés à la transition. Sans doute parce que celle-ci ne sera rien d’autre qu’un gigantesque partage du gâteau, où les exigences de justice sociale qui sourdent d’un peuple dont la moitié des membres vit avec moins de deux dollars par jour n’auront pas leur place. Cette redistribution des cartes entre les mêmes joueurs, sous la double égide du FMI et des Etats-Unis, heurte déjà les intérêts des travailleurs, qui tentent malgré la pression du pouvoir de défendre leurs droits. Ainsi, des ouvriers précaires ont érigé hier des barricades dans le tunnel qui contrôle la majeure partie de la circulation de la capitale. Ils protestent contre le refus des autorités de transformer les contrats ultra-précaires en engagements permanents, en violation d’une promesse énoncée jeudi par le nouveau pouvoir. Dans le sillage des révolutions de palais se profilent des révoltes sociales. Gageons qu’à l’instar des migrants tunisiens, les ouvriers égyptiens n’intéresseront guère les réseaux virtuels, ni les oisifs des pays du Nord, qui font la révolution devant leur ordinateur portable.
GGL
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Messages
15 février 2011, 10:29
Je suis bien content de vous lire. Vous voyez clairement les choses comme eelles se passent là-bas dans mon pays, où se trouvent ma famille. Le clan Ben Ali est toujours en place et ce partage le pouvoir. Les petits bourgeois français s’excitent sur leur ordinateur pace que c’est plus simple que d’aller défiler devant l’Elysée.