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La rupture de Huguette Bello avec le PCR est très instructive

jeudi 23 février 2012, par J.B.


Les diatribes de Huguette Bello contre le PCR et contre les maires du Port et de La Possession sont venues enrichir l’épais dossier de ses manquements à la solidarité, la discipline et le respect. Désormais, elle ne pourra plus s’abriter derrière des paravents en jouant à la victime expiatoire.


C’était difficile, mais elle a fini par choisir une voie. Elle clôt elle-même une période ambivalente où côté face, elle se joue des médias, et côté pile, elle encourage et organise la dissidence à l’intérieur du Parti. Son objectif est d’apparaître comme un personnage irréprochable et un justicier. Mais au point où elle était arrivée, avait-elle sérieusement d’autres choix que la séparation ?

Vu sous cet angle, les diatribes et la violence verbales apparaissent plus comme une déception de devoir quitter le PCR. C’était tellement commode ! À travers des reproches infinis, elle exprime un sentiment ambigu. Cette fois, elle est contrainte de se découvrir : tous les défauts cachés seront visibles. Sera-t-elle plus soulagée de découvrir la réalité de ses actes illogiques ?

Pour beaucoup d’observateurs, le plus surprenant c’est qu’elle se présente toujours en victime de la direction du PCR alors qu’à la limite, elle devrait plutôt s’en réjouir ! Enfin, libre, aurait-elle pu se dire ! L’opinion découvrira petit à petit une personne agressive et incapable de convergence. En réunion, elle boude au lieu d’exprimer tranquillement son désaccord.

L’an dernier, à la veille du renouvellement de la majorité du Conseil général, elle déclare : « cette majorité, je la combats » alors même que les maires du Port et de la Possession sont des vice-présidents sortants. Elle ne voit même pas la contradiction qu’il y a ensuite à revendiquer, pour elle, la prime au sortant.

Elle ne se rend même pas compte qu’elle abandonne les électrices et les électeurs de l’autre moitié de sa commune qui ne votent pas avec le Port et La Possession. Sa désinvolture sera considérée comme une punition, car le candidat de la Saline qu’elle a soutenu a été éliminé lors des cantonales. Quelle consigne va-t-elle donner aux électeurs de Saint-Gilles ? Les communistes vont se rendre compte de son incapacité à gérer une situation contradictoire. Ce sera très instructif !

J.B.


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