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21 février 2013, par
À la fondation du PCR, en 1959, les Congressistes ont mené une analyse des contradictions de la société réunionnaise et ont conclu à la nécessité d’un développement qui valorise les atouts réunionnais, en particulier sa jeunesse.
Nos adversaires n’avaient aucun projet à nous opposer, sinon le sinistre dessein d’empêcher l’élection d’élus communistes, en usant de tous les moyens anti-démocratiques. Durant 30 ans, nous n’avions eu aucun député ! Il faut voir avec quelle délectation, nos adversaires annonçaient leur « victoire », à chaque élection ! Cette violence politique s’est soldée par 7 morts (7 martyrs) et plusieurs tentatives d’assassinats contre nos dirigeants. Tous les scrutins servaient de justification à la poursuite d’une politique totalement erronée. Comme pour exorciser leurs propres peurs.
Pendant ce temps, les contradictions s’aggravaient, et les réalités quotidiennes donnaient raison aux analyses du PCR. La diabolisation n’étant pas suffisante, il fallait des moyens plus radicaux. Avec l’aide du pouvoir parisien, nos adversaires entreprirent de déporter la jeunesse réunionnaise, considérée comme un danger à la stabilité du régime politique en vigueur. Très vite, un quart de notre population, pour l’essentiel des jeunes, s’est retrouvé en France. Parallèlement, de manière arbitraire, des femmes étaient appareillées de force ou subissaient des interventions contraceptives illégales dont l’objectif visait à diminuer le nombre de jeunes réunionnais.
Plus tard, les changements de personnel à la tête de l’État ne se sont pas attaqués aux causes structurelles qui produisent les contradictions et la masse des victimes. Aujourd’hui, le désastre est tellement visible que beaucoup de personnes au-delà du PCR n’osent soutenir le statu quo. Malgré l’évidence, le dernier carré des adversaires du changement et du PCR manœuvrent en coulisse pour refuser « le changement, maintenant, » comme proclamé par le nouveau président de la République, dans lequel 71% de Réunionnais se sont investis lors de son élection. Huit mois après leur victoire soi-disant « triomphale », les député(e)s sensé(e)s défendre nos intérêts sont devenu(e)s aphones.
Le désespoir a envahi les esprits. Aux manifestations pré-électorales de février dernier, qui ont jeté en prison une centaine de jeunes, se sont succédé celles de ces jours-ci. Le pouvoir parisien et ses élu(e)s complices ici ne peuvent pas dire qu’ils n’ont pas été avertis, depuis 64 ans. Au lieu de s’attaquer au PCR et à ses dirigeants, ils devraient économiser leurs énergies pour solutionner concrètement les problèmes récurrents. La révolte des jeunes, au Port et dans plusieurs autres communes, devrait inciter le pouvoir parisien et ses complices, à plus de modestie, de concertation, de courage politique et de respect des Réunionnais. La tête lé dure même ?
J.B.
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