
Sept prix Nobel d’économie exhortent la France à adopter un impôt sur les ultrariches
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16 juin 2011, par
Sale temps pour les bénéficiaires de revenus sociaux. Depuis la création du RMI, instauré comme soupape à une pauvreté grandissante dans un pays qui commençait à peine à payer la conversion de ses élites au libéralisme, ils n’ont cessé de servir de boucs émissaires. Petit à petit, il est devenu normal, pour les hommes politiques comme pour les médias réputés « objectifs », de tenir cette frange de la population en suspicion permanente d’« assistanat », d’« oisiveté », de paresse, voire de détournement crapuleux de l’argent des contribuables. Un sens commun qui s’est instauré malgré les multiples enquêtes montrant le caractère ultramarginal de la fraude. L’une des dernières en date, commandée par le gouvernement de Villepin, avait pointé des détournements infinitésimaux, portant sur 0,01% environ de l’ensemble des crédits alloués aux minima sociaux. Sociologues et cadres de l’emploi ont, de leur côté, montré que la recherche de travail était elle-même une activité à temps plein. Les bénéficiaires des légers viatiques attribués par la société s’y livrent quotidiennement, affrontant l’épaisse jungle bureaucratique et la pénurie de postes et de moyens organisée dans les structures autrefois censées favoriser l’accès ou le retour à l’emploi.
Malgré cela, il est devenu coutumier d’opposer la France des flemmards à celle qui se lève tôt, c’est-à-dire, comme dans le 19ème siècle de la Reine Victoria, les « bons » et « mauvais » pauvres. Les premiers, en résumé, sont ceux qui sont prêts à s’aplatir complètement pour obtenir un petit travail, même le plus éloigné de leur formation, de leur domicile, de leur situation familiale et de la rémunération qu’ils pourraient en attendre… sans parler de leurs aspirations et de leurs désirs, choses auxquelles on n’a plus droit lorsqu’on est pauvre. Les mauvais… ce sont ceux qui renâclent, se rebiffent, entendent mordicus occuper un emploi à durée indéterminée ou ne pas devenir serveurs à Bac +4, maçons, s’ils ont un CAP électricité, etc. A ces sales pauvres-là, on a décidé de donner de la vertu malgré eux. Exit le RMI, et le RSA, vilain bébé de l’ère Sarkozy, leur fiche le nez directement dans la précarité. Et gare à ceux qui ne se plieraient pas à la règle : on leur coupera les vivres. Pourtant, presque immédiatement, les artisans du RSA eux-mêmes ont fait mine de trouver la mesure un peu trop laxiste envers les pauvres de mauvaise composition.
L’ancien ministre du Travail, Laurent Wauquiez, fut ainsi le premier à monter au créneau, exigeant que l’on mette les coupables feignants au travail forcé. Après les remous provoqués par la sortie du jeune ministre — un délicat agrégé spécialisé en littérature orientale et fonctionnaire de toujours —, c’est au tour de Jean-François Copé d’en rajouter une couche. Les pauvres, dit-il, devront travailler 5 à 10 heures par mois dans les collectivités, sous peine de voir le misérable pécule du RSA se réduire comme peau de chagrin ou, comme nous disons ici, à la « po patat ». A ces propositions, qui sentent fort les échéances électorales, s’ajoute l’annonce que ceux qui grappillent quelques centaines d’euros pour n’avoir faim que les derniers jours du mois, devront désormais payer taxe d’habitations et redevances télés. Leur faudra-t-il devenir SDF pour faire figure de pauvres vertueux ?
G.G.-L.
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