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25 janvier 2017, par
Didier Robert, président de la Région Réunion, a organisé lundi une cérémonie de vœux. Il en a profité pour fixer ses orientations politiques. Invité l’an dernier à l’anniversaire de l’autonomie de Rodrigues, le président de Région avait alors tenu un discours vantant ce type de gouvernement. Lundi, la teneur de ce discours se situait dans le prolongement de cette prise de position. Il a développé le concept de l’émancipation, une figure de la responsabilité aux Réunionnais.
Dès sa création, le PCR s’est fixé comme objectif de donner aux Réunionnais les moyens de diriger leurs affaires. Cette ligne tenait compte d’une analyse. Nous étions en 1959 et 13 ans après l’abolition du statut colonial, force était de constater que l’application des lois sociales se faisait attendre. Le pouvoir parisien mettait d’ailleurs tout en œuvre pour combattre les progressistes qui revendiquaient le respect de la loi promulguée le 19 mars 1946, et qui devait s’appliquer en 1947.
La revendication d’autonomie prenait acte qu’il ne fallait pas compter sur les décideurs parisiens et leurs représentants locaux pour garantir le progrès social. Elle plaçait les Réunionnais au centre de la responsabilité : à eux de se battre pour obtenir ce qui était écrit dans le droit. À l’opposé, des responsables politiques de droite et socialistes se sont drapés dans une étiquette de “départementaliste”. Leur but n’était pas de lutter pour l’égalité promise dans la loi, mais de maintenir le plus longtemps possible un régime néo-colonial perpétuant les privilèges des “possédants”. Ils utilisaient alors un journal, une radio et une télévision à leurs ordres pour travestir les positions du PCR, et faire croire que l’autonomie était l’indépendance. Ils mentaient.
Nous sommes aujourd’hui en 2017, 71 ans après l’abolition du statut colonial. L’esprit de la responsabilité et de l’émancipation rassemble de larges couches de populations. C’est tant mieux si le besoin d’un nouveau statut est plus largement partagé.
Désormais, il s’agit d’examiner les modalités pratiques.
En 1946, les pères de la départementalisation avaient inscrit cette loi dans la dynamique mondiale de libération des peuples de la colonisation. Ils avaient donc donné un contenu progressiste : l’application à La Réunion des lois sociales d’un des pays au monde les plus avancés dans ce domaine. Malheureusement, par la suite, le pouvoir parisien et ses alliés à La Réunion ont donné à la départementalisation un contenu réactionnaire qui explique en grande partie la crise actuelle.
En 2017, le contexte a évolué. Nous sommes à l’ère de la globalisation des échanges mondiaux. La Réunion n’est pas isolée. Quel est ce nouveau cadre capable d’impulser une nouvelle dynamique ? Le 9e Congrès du PCR qui aura lieu le 5 février est très attendu.
M.M.
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Messages
25 janvier 2017, 15:46, par Maillot joseph Luçay
Il semblerait que monsieur manuel Wals soit d’accord pour retirer de l’article 73 de la constitution l’amendement Virapoulé qui place la Réunion en situation d’inégalité par rapport aux Départements Antillais et Guyanais et empêche ses élus régionaux et départementaux de se réunir en congrès pour adapter la législation nationale à la situation spécifiques de l’île de la Réunion lorsqu’ils l’estiment nécessaire .
Voila au moins une excellente raison de placer notre ex premier ministre en tête de la primaire socialiste ouverte à tous ceux qui adhèrent aux valeurs défendues par la gauche même s’ils ne rejettent pas pour autant certaines valeurs défendues ailleurs .
il y a des valeurs de gauche qui sont universelles et qui peuvent être défendues par d’autres que les socialistes .
il faudra cependant veiller aux respect des engagements pris pendant la campagne électorale.
1er février 2017, 23:12, par Dudule
Bonjour M.Maillot Lucay
Vous avez écrit
"il faudra cependant veiller aux respect des engagements pris pendant la campagne électorale."
La dessus je suis plus que septique.
Permettrez moi une citation et une blague.
La citation :
" Une promesse électorale non tenue est un pléonasme" LOL
La blague :
Un jour un homme qui vient de mourir, à la possibilité de faire des séjours temporaires au paradis et en enfer.
D’abord au paradis :
Bien, tranquille pas de soucis, mais il ne s’amuse pas beaucoup.
En enfer :
Super la fête tous les jours, la musique qu’il aime, des jolies filles, de la bonne nourriture, des jeux etc etc.
Il choisit donc l’enfer.
La changement de décors. On le met dans la marmite, on le pique avec une fourche, on le fait bouillir . bref la souffrance.
Il va se plaindre auprès du diable. Celui ci lui répond :
Avant j’étais en campagne électorale, maintenant tu m’a choisi.".
Voila
je m’excuse d’avoir été un peu long.