Le bons sens dans l’action publique.

20 septembre 2008, par LB

A maintes reprises, ici même, nous avions soulevé la nécessité pour des élus, une fois l’élection terminée, de travailler ensemble, pour le bien public, pour l’intérêt général. Personne ne peut se targuer de disposer de 100% des voix des électeurs. Ceci est encore plus évident quand aucun parti n’a obtenu la majorité, comme dernièrement, au Conseil Général.

Paul Vergès appelle constamment au partenariat institutionnel. La décentralisation a déterminé les compétences de chaque Collectivité et l’Etat n’a plus de tutelle sur ces entités. Il y a donc nécessité de s’entendre et se concerter pour conduire les politiques publiques.

Prenons le cas du Tram Train. Comment peut-on le réaliser sans la concertation entre différentes autorités ? La construction de l’héliport de Saint-Leu ou le permis d’extraction des gravats dans la Rivière Sainte Etienne ? La politique de développement touristique, ...

Mais, c’est surtout sur une politique à long terme que les politiques doivent s’entendre. Cela éviterait, à minima, que lors de changement d’équipe, les projets structurants sont arrêtés, par sectarisme partisan, sans réfléchir aux difficultés engendrées tout le long de la chaîne de production du projet. Parfois, des filières entières sont concernées.

Dans cette démarche de concertation et de dialogue, l’Etat doit montrer l’exemple. Ce n’est pas en envoyant les maires devant le juge d’instruction ou bien en gonflant le torse et les biceps en public. C’est pourquoi, il faut souligner la remarque de René Paul VICTORIA, hier, dans le JIR, lorsqu’il déclare avoir « conseillé à M. Jégo » de revoir sa relation auprès des élus locaux. Du bon sens, tout simplement.

L.B.


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