
Lo monde zordi lé pi parèye sèk yèr ! lo monde la shanjé !
20 mé, sanmI rèss in monde pou rokonstruir. Mézami, ni vé ni vé pa, lo monde la shanjé. Li sar pi zamé konm lo monde nou la konu dann passé. Dovan in (…)
19 août 2019, par
La semaine dernière, le Forum des Etats du Pacifique s’est conclu par un communiqué final où la question du changement climatique était bien présente. Un texte plus ambitieux que celui adopté était porté par les représentants des Etats insulaires. Ces derniers font face depuis déjà plusieurs années aux conséquences du changement climatique. La principale est la montée du niveau des eaux.
Pour ses peuples, une décision très grave menace : abandonner la terre de leurs ancêtres prête à être noyée par l’océan, pour trouver refuge sur une autre terre ferme, sans espoir de retour avant que de nombreuses générations se soient succédées. Il reste néanmoins un mince espoir, c’est le respect de l’Accord de Paris sur le climat qui pourrait sauver une partie de leur terre, à condition que ces peuples puissent également disposer de moyens pour s’adapter à une modification radicale de leur environnement.
Mais au sein du Forum du Pacifique, le gouvernement de l’Australie a des préoccupations différentes. Ce pays disposent d’immenses mines de charbon à ciel ouvert. Cette facilité d’exploitation génère donc d’importants profits. Dans le même temps, la combustion de ce charbon cause l’émission d’un puissant gaz à effet de serre, le CO2, qui s’accumule dans l’atmosphère et favorise le changement climatique qui menace la survie des peuples voisins de l’Australie. Entre le profit et la solidarité avec ses voisins, le gouvernement australien a choisi la première possibilité, et a mis la pression pour que le communiqué final du Forum du Pacifique ne remette pas en cause sa politique qui va à l’encontre du développement durable.
Ceci a posé la question de la solidarité entre voisins. Elle n’a pas été possible au sein du Forum du Pacifique, elle ne l’est pas non plus dans d’autres organisations étatiques. Les 2 et 3 août dernier, le Forum des îles de l’océan Indien a montré qu’une autre voie est différente : la solidarité principale fondation.
J.B.
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