
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
19 novembre 2014, par
Si on voulait une illustration du vieux monde en pleine décadence, il faut se repasser le film du sommet du G20 à Brisbane, en Australie, depuis sa préparation. C’est probablement le plus mauvais sommet depuis sa création. Plusieurs journaux n’ont pas manqué de comparer le fossé entre le faste de la rencontre des pays les plus puissants de la planète avec le résultat mitigé qui s’en est dégagé. Le contraste était saisissant avec les rencontres fructueuses de l’ASEAN à Myanmar et de l’APEC en Chine qui ont eu lieu quelques jours avant.
Pensez seulement à la portée de la signature historique entre Obama et Xi d’un accord sur le changement climatique. Pour la première fois depuis Kyoto (que les USA n’ont jamais reconnu), le chemin est tracé vers un cadre contraignant qui s’imposera à tous les Etats. C’est une décision totalement contraire à la politique anti-écolo du gouvernement de l’Australie, le pays d’accueil. D’ailleurs, quelques militants écolos en ont profité pour réaliser un geste symbolique : ils ont mis la tête sous le sable, à la manière de l’autruche pour dissimuler le danger.
Le chef du gouvernement, Abbott, et son collègue Anglais, Cameron, ont passé leur temps à honnir Poutine qui s’est bien amusé d’eux. Comme sa tête était mise à prix avant l’ouverture du sommet, il s’est fait escorter par une armada militaire. Le geste (plus inamical, tu meurs) a donné le ton de la rencontre. Ensuite, tout le programme a été déstabilisé et vidé de sa substance. Les provocateurs sont apparus hargneux, incapables de maîtriser leur programme et manquant totalement de sang froid professionnel. A la fin, c’est Poutine qui avait le dernier mot. Il profite que les autres sont au repas pour tirer les premières conclusions de la rencontre. Il recentre le débat sur un ton diplomatique. Dans une conférence de presse hyper médiatisée, il parle de « la bonne tenue de la rencontre », tout en montrant le ridicule de la situation en Ukraine où le gouvernement « coupe la main » qui le reliait encore à la partie Est, objet du fantasme anti-Russe. Clap de fin.
Tout était écrit dans le discours que Poutine a prononcé à Valdaï. Tout montre que l’Occident-Etatsuné a déclaré la guerre à la Russie, dans une ultime tentative d’imposer une politique unilatérale. Ses dirigeants bafouent le droit international. Même dans la période de la guerre froide, il y avait un respect de la puissance de l’autre, afin d’éviter le pire. Aujourd’hui, nargué militairement à ses frontières par l’Otan, bloqué dans les instances internationales, sanctionné injustement, Poutine estime que l’humiliation a assez duré et qu’il est en phase avec son peuple.
Tout le monde scrutait cette première sortie, en terrain hostile, voire indésirable. L’escorte militaire en Australie signifie qu’il a décidé de relever le défi, y compris militairement, si c’est nécessaire. L’avenir dira si ce fut un jeu à somme nulle et que Brisbane a atteint le sommet de l’escalade. Auquel cas, même si le programme initial n’a débouché sur rien de concret, il aura permis aux dirigeants d’un monde finissant de se rencontrer pour vider leur amertume (une dernière gorgée), sur un monde naissant totalement étranger à leur culture politique.
Voici le calendrier pour 2015. Au milieu de l’année, Poutine présidera les sommets des BRICS et l’OCS à Oufa, en Russie. En septembre, l’ONU fera le bilan des OMD (Objectifs du Millénaire pour le Développement) et l’expérience de 15 ans d’une politique mondiale concertée. En décembre, le Sommet pour un nouveau monde se réunira à Paris en fin d’année : Paris-Climat 2015.
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