
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
27 juillet 2015, par
La coupe a déjà commencé. L’avenir des planteurs de cannes revient au-devant avec l’actualité agricole en France. Le gouvernement serait bien inspiré de lier les demandes lors du prochain Conseil des ministres de l’Agriculture des 28, car les représentants des 28 pays de l’Union européenne ne vont pas se réunir à chaque demande française.
Le monde agricole manifeste en France. Malgré l’intervention du Premier ministre, de son ministre de l’Agriculture, le Président de la République a pris la parole 2 fois afin de contenir la colère des paysans et producteurs. Jusqu’à une certaine époque, le gouvernement pouvait s’assurer la complicité de la FNSEA qui arrivait canaliser le mécontentement. Cette fois la situation touche à la survie des agriculteurs et influence les prochaines élections locales. Les élus locaux sont à « portée de gifles » comme ils le disent souvent.
En effet, les producteurs laitiers sont confrontés à la fin des quotas. Le prix de référence est celui du marché et les agriculteurs constatent qu’ils ne pourront pas tenir avec 310 euros les 1000 litres de lait. Les manifestations ont permis de dégager un accord sur un nouveau prix de 34 centimes le litre, soit 3 centimes de plus. Pour cela, il faudra l’accord de Bruxelles.
C’est le moment pour la filière canne-sucre de s’engouffrer dans la brèche. Les chiffres sont connus et le Président de la République s’est engagé à consulter les instances sur sa mise en œuvre. Il laisse entendre que la France est, de son côté, déjà d’accord. Puisqu’il va demander une dérogation sur le lait, qu’il profite donc de l’opportunité pour la canne. Il n’aura pas à attendre la fin de cette année pour interpeler l’Europe. Gagnons du temps. Ce sera bénéfique pour tous.
Le PCR, ses élus et ses alliés, ont suffisamment attiré l’attention de l’opinion sur la disparition des quotas et des prix garantis en 2017. Certaines personnes pensent que l’on pourrait sauver la situation en faisant des remembrements pour réduire les coûts de production et améliorer le rendement. Dans ce cas, ce sera la mort de la moitié des planteurs. C’est exactement l’angoisse que vivent les producteurs de lait. Le gouvernement socialiste doit agir de manière résolue et concertée. Il doit sauver les agriculteurs, en France et à La Réunion.
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Messages
27 juillet 2015, 23:54, par Maillot Joseph Luçay
C’est évident que le gouvernement doit sauver les agriculteurs en difficulté . Mais le problème est de savoir comment si on veut éviter une crise avec les agriculteurs européens qui risque de mal voir l’intervention de la France en faveur de ses agriculteurs .
Le gouvernement doit-il pour cela violer les règles de la non intervention dans la loi de l’offre et de la demande qui lui est imposée par l’appartenance de la France à l’Union européenne en fixant les prix de vente lui même et en interdisant l’entrée dans le pays de produits concurrents venant des autres pays de l’Union ? ou doit il laisser jouer la loi du marché , mais faire jouer la solidarité nationale pour aider les agriculteurs qui auraient perdu beaucoup d’argent par la baisse des prix de leurs produits et dont l’avenir professionnel seraient mis en danger si la situation persistait dans les prochaines années ?
Les deux modes d’interventions auraient la même efficacité , mais peuvent être acceptés différemment par les autres partenaires de l’Union européenne.
Une fixation autoritaire par le gouvernement français des prix des produits agricoles français tels que le lait et la viande , mais également les fruits et légumes, le vin et les céréales , la canne à sucre, serait considérée comme une violation grave des règles communautaires et pourrait être condamnée par la commission européenne et les autres institutions européennes , parlement , cour de justice ....
Tandis qu’une aide ponctuelle accordée aux agriculteurs sinistrés serait plus difficilement contestable car elle relève de la mise en oeuvre de la solidarité nationale qui permet à tous les membres de l’Union européenne de venir en aide à leurs ressortissants qui seraient en grande difficulté .
Une aide ponctuelle face à une situation ponctuelle n’entre pas dans le cadre des aides permanentes qui sont également interdites par l’Union européenne au motif qu’elles pourraient fausser la libre concurrence entre les différents membre de l’Union .
En choisissant de fixer unilatéralement le prix du lait des ses agriculteurs , la France risque de se mettre à dos les autres membres de l’union européenne. Et comme elle devra de toute façon se conformer à la loi européenne qui a été intégrée au droit national pour ne pas se faire sanctionner , elle ne pourra pas maintenir trop longtemps le prix du litre de lait à 33 centimes d’euros. Si cela arrivait , les agriculteurs risquent de descendre de nouveau dans la rue tandis que le gouvernement perdra une bonne partie de sa crédibilité .
L’appartenance à l’union européenne offre certainement des avantages mais présente également des obligations . On ne peut pas choisir les avantages et refuser les obligations . Mais la France est une république libre, solidaire et fraternelle . Elle ne remet pas en cause son choix d’être européenne en venant au secours de manière ponctuelle à ses ressortissants . C’est à mon avis de cette manière qu’il faut régler les problèmes des agriculteurs , sans violer nos obligations européennes .
Bien entendu la solidarité de la France pourrait être déléguée au niveau de l’Europe , mais pour cela il faudrait que la construction européenne fasse un pas supplémentaire , un pas politique qui la mettrait sur la voie du fédéralisme où on peut trouver deux niveaux de solidarité , un premier niveau situé au plan national et un deuxième niveau situé au plan européen pour ne pas dire au niveau de la fédérations des Etats européens qui n’existe pas encore.. Mais qui devra exister sans trop tarder si on ne veut pas que tout le travail qui a été fait depuis les années 1950 ne vole en éclat sous les coups de boutoir de la crise économique et culturelle internationale qui frappe le monde entier depuis quelques années . La crise grecque a mis en exergue la fragilité européenne quand il s’agit de faire fasse à des problèmes de solidarité vis à vis des plus faibles . La crise des agriculteurs français nous montre encore une fois qu’il est facile de se réfugier dans le repli sur soi plutôt que de faire jouer une solidarité qui doit implique tous les européens.