Le monde entier risque une implosion

28 octobre 2013, par J.B.

Le monde entier risque une implosion qui peut tout emporter tandis qu’à La Réunion la classe politique ne fait aucun effort pour anticiper les conséquences des dangers qui nous guettent.

L’effondrement du mur de Berlin en 1989 a emporté tout le bloc soviétique dans une catastrophe politique, économique et sociale. Les Occidentaux ont triomphé et exalté la supériorité de leur modèle, avec à leur tête les États-Unis, qui dominait du haut de sa superbe tout le champ de ruine.

Et, puis, survient la crise des Subprimes. Les Américains sont incapables de sauver une banque, ce qui va entraîner le monde entier dans une catastrophe dont il ne s’est pas encore relevé. Malgré tous les efforts pour colmater les brèches, la confiance n’est plus la même. Entretemps, de nouvelles puissances économiques ont émergé qui tremblent à l’idée d’un effondrement des États-Unis et du leadership qu’ils entretenaient sur la planète. Le doute a conduit les nouvelles puissances à se préparer au passage de l’hégémonie du dollar à une autre monnaie de référence, une sorte d’étalon plus résistant aux fluctuations actuelles. Mais la perspective d’un effondrement de la monnaie américaine est effroyable, car le pays doit 16.700 milliards.

L’Europe qui a cru qu’elle pouvait jouer perso est en train d’évaluer la note à payer. Le seul renchérissement de l’Euro va rendre les exportations plus difficiles. Les discussions sur la création d’une zone de libre échange entre les EU et UE ont été stoppées. Elles seront aussi impactées par la découverte que le grand frère espionnait toute la famille. Les Européens essayent bien de sauver la face, mais le mal est profond : il touche au registre moral. C’est François Hollande qui dit que cela ne se fait pas entre alliés. La crise de confiance est totale. Obama ne peut plus redresser la situation. Il faut s’attendre à tout, plutôt le pire que le meilleur.

Pendant ce temps, à La Réunion, les élus semblent naviguer sur une autre planète. Les Réunionnais croulent sous le poids du calendrier des fêtes et du gaspillage des deniers publics. Les élections municipales sont venues accentuer le décalage entre la politique réelle et la politique virtuelle. Sans minimiser l’importance de l’actualité, nous sommes à la veille de l’arrivée du représentant de l’État pour la pauvreté, un phénomène qui touche la moitié d’entre nous. Par ailleurs, une dépression tropicale est à un peu plus de 1.000 kilomètres, elle pourrait très bien évoluer en cyclone, ce qui est rare au mois d’octobre. Et que constatons-nous ? Les médias donnent plus d’importance aux faits divers.

J.B.


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