Le paradoxe des Verts à travers le cas Miranville

16 mars 2011

L’année dernière, aux élections régionales, il y avait une liste estampillée “Vert” ; dans leur logique, la meilleure façon de progresser vers leur objectif écologique, c’était de s’attaquer à la majorité sortante. Chacun se rappelle avec quelle délectation la porte-parole de la liste, Vanessa Miranville, critiquait le programme de Paul Vergès. A cours d’argument, elle se permettait même de s’attaquer à sa personne, à son âge. Selon elle, il fallait rajeunir. Suivant sa logique, au deuxième tour, elle a tout fait pour « rajeunir ».

Aveuglée par la haine de la défaite au premier tour, elle fera le choix de laisser passer la liste UMP, oubliant au passage le programme de démolition qui s’annonçait.

Aujourd’hui, Didier Robert est à la tête de la Région. Le tram-train a été supprimé pour être remplacé par 2.000 bus ! La politique énergétique est battue en brèche, notamment l’objectif d’autonomie énergétique, en 2025 ;
Le magazine “l’Express” a montré tout le gâchis de l’opération politicienne Gerri dans le but de contrecarrer Paul Vergès. Nous assistons à un gaspillage de l’argent public pour faire de la propagande du leader UMP, du clientélisme, faire la fête, etc.

Voilà le résultat auquel on aboutit lorsque la raison écologique se fond dans l’approche personnelle et démagogique à l’occasion d’une compétition électorale ordinaire. La campagne cantonale qui s’achève actuellement à Possession a été le théâtre d’une démonstration supplémentaire de cette logique suicidaire par la candidate “Vert”, Vanessa Miranville. Sa connivence ouverte avec la droite ultra de La Possession est connue de tous. Compte tenu de son attitude l’année dernière, chaque vote qui porte son nom sera une perte écologique ! Tel est le paradoxe des Verts à La Possession.

JB

Cantonales 2011

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