
Turbulence à la Mairie de Saint-André
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29 novembre 2011
Nous avons vu avec quelle unanimité le patronat réunionnais s’est opposé au prolongement du bonus COSPAR, puis s’est félicité d’une prolongation d’une année proposée par l’UMP au moment même où le Sénat votait une prolongation de 3 ans. Que reflète cette attitude ?
Cette unanimité est une attitude réflexe de solidarité de classe. Le patronat ne tire aucune leçon de son propre vécu, de son histoire passée, récente et à venir. Il n’assume pas ses responsabilités. Pourquoi sommes-nous en récession économique ? Comment s’en sortir face aux plans d’austérité qui se succèdent en France et en Europe ?
En effet, le bonus COSPAR a vu le jour en 2009 lors de la crise dans les Outre-mer. Il fallait parer à l’urgence sociale avant de traiter le fond. Des états généraux ont été organisés. Personne n’a entendu l’analyse du patronat sur la crise de 2009 : ses origines à aujourd’hui. Quel est le bilan de 3 années d’application du bonus COSPAR ? Soulignons qu’en 2009, nous étions à 2 ans après l’arrivée de Sarkozy au pouvoir. À La Réunion, 63% de la population avait voté contre l’UMP. Le gouvernement a changé 3fois de ministres en 2 ans : un record mais surtout le constat d’une absence de politique. Quelle était la position du patronat ?
Le patronat est-il crédible quand il s’oppose de manière épidermique au moindre progrès des travailleurs réunionnais ? S’il n’est pas capable de payer le montant de ce bonus, ne devrait-il pas porter une réflexion sur la solidité des entreprises et leurs insuffisances structurelles ? Doit-il continuer à profiter des avantages qu’il tire de la lutte des travailleurs et du PCR qui ont fait entrer dans l’économie une masse monétaire importante sous forme de transferts et d’investissements publics ? Et, qu’a-t-il fait de cette manne, en un demi-siècle ?
En d’autres termes, est-ce que le patronat est victime des travailleurs réunionnais ou bien de son indigence intellectuelle à concevoir son avenir dans le développement historique de la société réunionnaise ? S’il a une vision historique de son développement, il aurait dû soutenir le programme de Paul Vergès, aux dernières Régionales, et saluer le prolongement du bonus COSPAR pour 3 années supplémentaires, aujourd’hui, au Sénat. Si, au contraire, il est emporté par sa myopie politique et la solidarité de classe, il continue à suivre l’UMP et Didier Robert. Et, il couvre Jacqueline Farreyrol d’une montagne de fleurs, la femme qui sauva le patronat de la faillite !
Trêve de plaisanterie. Le patronat gagnerait à sortir de la solidarité de classe dans laquelle il se complait et affronter la dure réalité d’une situation structurelle insupportable qui produit déjà 150.000 chômeurs.
J.B.
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Messages
29 novembre 2011, 08:32
les patrons sont contres car c’est impossible de payer des charges supplémentaires en ces temps de crises. Vous êtes démagogue ... un article plus politique qu’économique... C’est l’avis d’un très petit patron.. Cdlt
29 novembre 2011, 10:23, par Temoignages.re
Comment peut-on demander à baisser le salaire des travailleurs, alors que la productivité ne cesse d’augmenter ?
Avez-vous la réponse à cette question : où sont passés les milliards donnés aux patrons au titre des exonérations de cotisation sociale spécifiques à l’outre-mer ?
Est-ce de la démagogie que de poser ces questions là ?
Quant à la crise, elle existe depuis 50 ans à La Réunion, et depuis 50 ans c’est toujours le même discours : il est impossible de payer des charges supplémentaires. C’est ce que disaient les patrons quand ils étaient pour le maintien du SMIC à La Réunion en dessous du SMIC en France.
Cela fait 15 ans que le SMIC est le même qu’en France, l’économie s’est-elle effondrée pour autant ?