Premières leçons de crise

Le Président de la République Française a tenu à Toulon un discours solennel et historique

27 septembre 2008, par LB

Il a dit : « le marché qui a toujours raison, c’est fini ! » Or, en 2005, lors du référendum sur le Traité de Constitution Européenne, le PS, l’UMP et l’UDF, prônaient en cœur « la concurrence libre et non faussée » pour s‘adapter à la doctrine de l’Organisation Mondiale du Commerce. Alors, ne boudons pas notre plaisir de dire « bravo aux 63% d’électeurs Réunionnais qui ont fait capoter cette mascarade ! »

Il a dit :« Il faut un nouvel équilibre entre l’Etat et le marché ». Or, la réalisation d’un marché unique mondial commencé en 1995 consacre la fin de l’interventionnisme de l’Etat. Le Droit commun mondial stipule que la règle c’est la liberté du commerce. Si l’Etat doit intervenir, c’est exceptionnel et de courte durée. Toute intervention de l’Etat est considérée comme une entrave. Alors, bravo à tous ceux qui dénoncent ce dogme.

Il a dit : « Un nouveau rapport doit s’installer entre l’économie et la politique ». comme quoi, le bon sens fini toujours par rattraper ceux qui s’égarent.

A ce rythme, j’ai comme l’impression que c’est le discours de Sarkozy qui va inspirer le prochain Congrès des Socialistes Français, de plus en plus enclin à se fondre dans le libéralisme depuis que Jospin a dit qu’il ne « peut rien faire » et que 2 autres grands dirigeants se trouvent à la tête du FMI et de l’OMC : 2 "machins" qui ont montré leur inutilité pour surmonter la crise !

L.B.


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