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30 septembre 2020, par
Depuis quelques jours un conflit larvé a de nouveau éclaté à la face du monde : celui opposant les Arméniens et les Azéris sur le territoire du Haut-Karabagh.
Pour rappel, cette région, officiellement sur le territoire de l’Azerbaïdjan, a fait sécession en 1991 et forme depuis une république de facto indépendante.
En effet, le Haut-Karabagh est une région majoritairement peuplée d’Arméniens qui a subi son annexion en 1919, comme bien d’autres peuples suite aux Traités mettant fin à la Première Guerre Mondiale.
Il n’était donc pas étonnant de voir ce territoire faire sécession lors de la dislocation de l’URSS afin de pouvoir aspirer à vivre dans la paix et sous la protection de leurs frères de la République d’Arménie.
Malheureusement pour eux, ils se situent à la frontière de deux zones d’influences : celle russe et celle turque qui ont tout intérêt, d’un côté comme de l’autre, à alimenter le conflit, notamment en faveur de l’Azerbaïdjan, proche politiquement de la Turquie, mais également de la Russie qui joue double-jeu dans l’histoire en armant à la fois ce pays ainsi que les républiques arméniennes.
Alors, y-aura-t ’il une sortie proche de ce conflit, qui a déjà fait plus d’une centaine de morts en 3 jours, et plusieurs milliers de depuis 1991 ?
La réponse, aussi laconique que désastreuse est simple : non. Ce conflit territorial, comme bien d’autres de nos jours (Ukraine, Cachemire, ex-Yougoslavie, etc.) ne sera au minimum que larvé tant qu’une solution autre au nationalisme ne sera pas trouvée dans la zone.
Et pourtant, cette solution existe, et a prouvé son efficacité dans les années passées, y compris entre les Arméniens et les Azéris. C’est lorsque qu’ils avaient un intérêt commun à travailler ensemble, supérieur à leurs préoccupations nationalistes. C’était sous le communisme, en URSS. C’était également le cas en Ukraine, où les conflits actuels n’existaient pas entre russophones et ukrainophones, mais également sous la République fédérative socialiste de Yougoslavie.
Évidemment, il ne s’agit pas là de dire que tout était parfait dans les États communistes, le PCR a par ailleurs été suffisamment critique des différentes situations historiques pour ne pas avoir à être accusé à tort de faire dans la nostalgie.
Néanmoins, lorsque l’on se retrouve à travailler ensemble pour l’émancipation de l’Humanité toute entière, et que l’on a comme premier principe la fraternité, le nationalisme est dès lors dès son origine combattu et ne peut - si la direction politique est toujours suffisamment progressiste et non pas décadente – distiller son poison réactionnaire dans la population.
Cela a également été le cas dans tous les États combattant l’impérialisme, la colonisation et se revendiquant du progressisme dans l’Histoire.
Alors, plutôt que de voir passer et repasser des conflits territoriaux, ethniques, religieux ou autres et attendre patiemment une nouvelle guerre à l’échelle mondiale, ce qui arrivera si l’on ne fait rien, peut-être devrions-nous ardemment nous mettre au travail pour reconstruire une alternative politique au camp du nationalisme, de l’impérialisme et de la réaction. Renforcer le camp des progressistes, et renforcer le camp des communistes !
Mathieu Raffini
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