
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
27 juinLa dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
26 septembre 2012, par
La semaine dernière, les médias ont présenté un couple qui avait séquestré des personnes fragiles, sans défense, afin de leur soutirer leur allocation de RSA. Il semble même que cela ait commencé avec le RMI de la mère du prévenu. Les enquêteurs ont découvert que les victimes étaient maintenues dans des conditions atroces et inhumaines.
Au-delà de l’horreur, les faits doivent faire réfléchir sur les conséquences morales de notre société postcoloniale. Comment après avoir aboli le statut colonial, depuis 6 décennies, sommes-nous entrés dans une société qui engendre autant de violences ? Chaque jour, l’horreur s’étale à pleines pages, mais l’habitude tend à la banalisation.
D’un côté, on recense les assassinats, les viols, les vols, les coups et blessures en tout genre ; de l’autre, on comptabilise les suicides et les milliers de tentatives malheureuses, les faits et méfaits liés aux drogues et produits illicites, sans compter les accidents relevant d’homicides volontaires… la liste n’est pas limitée. Hélas !
Nos plus anciens se rappellent que l’on vivait, certes, dans une société où il y avait la misère matérielle, mais jamais un tel panel d’horreur. Le simple fait de traiter quelqu’un de voleur pouvait entraîner une correction à son auteur ! Aujourd’hui, se remplir les poches est devenu le summum de la réussite, voire de la carrière ! Ce fut l’époque où on était fier de servir son parti et son peuple et de résister à la corruption, car « moins lé pa un cochon i achète ». On avait beaucoup de respect pour les personnes âgées : elles étaient prioritaires dans les bus ou dans une file d’attente.
La dignité était la valeur suprême.
La société actuelle et ses violences renvoient l’élite réunionnaise à l’image et aux valeurs qu’elle véhicule en tant que modèle dominant. C’est la faillite d’un régime politique terriblement injuste et foncièrement inégalitaire. Le combat pour la dignité a été abandonné. La frime et la gloriole ont été érigées en vertu médiatique. L’individualisme et l’égoïsme de classe ont déresponsabilisé et tué la solidarité et le partage. Aujourd’hui, il est urgent de changer de régime politique pour qu’advienne une société responsable et respectueuse de la dignité humaine : la valeur suprême.
J.B.
La dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)
Des associations de défense de l’environnement et des citoyens sinistrés ont annoncé avoir déposé un recours pour obliger le gouvernement à (…)
En 2021, 595kg de déchets par personne sont collectés à La Réunion, soit davantage que dans l’Hexagone (548 kg/pers.). La Réunion se situe au 29e (…)
Dan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
Le Parti socialiste reproche au Premier ministre, François Bayrou d’avoir refusé de déposer un projet de loi sur les retraites permettant au (…)
Les élus de Guadeloupe ont adopté des résolutions « sur la fusion des deux collectivités, sur les compétences et l’autonomie fiscale », le 17 juin (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Des manifestants, réunis le 23 juin devant les institutions européennes, ont demandé la suspension de l’accord d’association liant l’UE à Israël. (…)
Normalien et énarque, chercheur en philosophie politique, Bruno Guigue est professeur invité à l’Université normale de la Chine du Sud (Canton) et (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)