
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
12 juillet 2016, par
La semaine dernière, nous avions rappelé pourquoi Daniel Alamélou, ancien premier adjoint de Maurice Gironcel, est devenu son principal opposant à Sainte-Suzanne. À la base de ce retournement de veste, il y a le refus de respecter la parole donnée. Tout était pourtant si simple. En attendant le retour de Maurice Gironcel, Daniel Alamélou était devenu conseiller général grâce au soutien du maire. Quant au Conseil municipal, sa direction avait été confiée à Yolande Pausé. La base de cette organisation reposait sur la parole donnée. Tous les conseillers municipaux de la majorité ont juré que le jour où Maurice Gironcel allait retrouver ses droits électoraux, la population devait alors décider si elle voulait toujours de lui comme maire. Pour que cette parole soit respectée, il fallait organiser de nouvelles élections. Le moment venu, Daniel Alamélou et d’autres élus n’ont pas tenu leur parole. Ils voulaient garder le pouvoir, mais ils étaient minoritaires. Les élections ont alors pu se tenir, et Daniel Alamélou s’est présenté contre Maurice Gironcel. Là aussi il a perdu, c’est le point de départ d’une série de défaites ininterrompue face au maire de Sainte-Suzanne.
Daniel Alamélou n’est pas le seul à ne pas respecter la parole donnée. C’est ce que rappelle la crise que traverse aujourd’hui la direction de la CINOR. À la base, l’intercommunalité repose sur la coopération. Cela suppose de sortir des schémas classique majorité-opposition et de rechercher le consensus autour de projets rassembleurs. C’est dans cet esprit que le législateur a fait que dans une intercommunalité, aucune commune ne puisse détenir à elle seule la majorité, et donc ne soit en position d’utiliser la structure pour servir ses intérêts au détriment des autres communes adhérentes. La dernière réforme de la décentralisation a permis aux conseillers municipaux d’opposition de siéger dans les intercommunalités. À la CINOR, cela a donné la situation suivante : Daniel Alamélou et ses amis ont ainsi abandonné les intérêts de Sainte-Suzanne pour prendre la défense de ceux de Saint-Denis. Cela permet à une commune d’avoir la majorité à une voix, et de refuser d’appliquer le principe de la présidence tournante.
Depuis la fondation de la CINOR, les trois communes membres se sont entendues sur sa direction. Un représentant désigné par chaque Conseil municipaux a la responsabilité de la présidence pendant deux ans. Au terme de ce mandat, c’est l’élu d’une autre commune qui prend le relai pour la même période. Mais cette année, la commune de Saint-Denis veut garder la présidence. C’est une rupture avec la parole donnée. Car s’ils avaient su que la situation allait évoluer de la sorte, les élus de Sainte-Marie et de Sainte-Suzanne auraient-ils confié la présidence à un de Saint-Denis ?
En tant que maire de Saint-Denis, Gilbert Annnette doit être au courant ce de qui se passe à la CINOR. Difficile de croire en effet que la manœuvre de l’actuel président de la CINOR n’ait pas le soutien du maire de sa commune. Autrement dit, Gilbert Annette a-t-il encore le sens de la parole donnée ?
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