Le sectarisme de Bello entraîne Hoarau dans une impasse

18 avril 2014, par J.B.

La première expérience intercommunale a démarré au Port, avec le SIVOMR. Les 6 maires communistes qui le composait mutualisaient des moyens communaux pour s’octroyer des services intercommunaux. Les décisions étaient prises selon la règle de l’unanimité. C’est à dire que si une décision n’était pas partagée par tous les 6 membres, il fallait travailler à sa maturité. Le débat et le consensus étaient la règle. Nous étions dans la communauté affinitaire.

Plus tard, cette première expérience a pris en compte le niveau de contribution de chaque membre, en considérant les plus faibles. C’est ainsi qu’est née « la solidarité intercommunale ». En bref, cela veut dire qu’une commune riche doit aider les plus pauvres, sans pour autant que cela ne devienne une prime pour ne rien améliorer. Les décisions étaient toujours prises à l’unanimité. Même lorsqu’il y a eu changement de municipalité et que la bureaucratie de l’Etat est venue casser la dynamique originelle, pour imposer des communautés géographiques, la règle de l’unanimité est restée. Gloire à tous les maires issus de différents partis !

Ce sont-là des acquis précieux pour une démocratie de projet. Hélas, la bureaucratie - fille de la culture politique parisienne - a décidé de politiser l’intercommunalité. Ainsi, finie la coopération entre municipalités où chaque commune désignait ses membres, place à l’affrontement politicien, à travers majorité et opposition. En prenant le cas du TCO, désormais les membres sont des conseillers élus par le peuple, et l’assemblée doit dégager une majorité. Forcément sur la base d’une plate forme politique majoritaire. La minorité n’a qu’à bien se tenir. Voilà l’usine à gaz dans laquelle nous ont entraîné les Députés qui ont voté cette loi. Quelle a été l’attitude de Huguette Bello à l’époque de ce désordre ? A-t-elle alerté ses concitoyens sur les dérives du système ? A voir comment elle s’est battue pour que la commune de Saint Paul ait la majorité des sièges, seule, cela laisse entendre plutôt qu’elle en était d’accord.

Maintenant, la réalité est cruelle. Soit le conseiller communautaire, par ailleurs maire du Port, accepte la majorité et son programme, soit il en est contre. Brandir son titre de maire, c’est comme un billet d’argent périmé : ça n’a plus de valeur ! En acceptant le poste de vice-président, il est rentré dans un piège. Il ne peut pas s’inventer une place d’opposition dans la majorité ! Ou bien il fait partie de la majorité, et il accepte le bilan. Ou bien, il est contre le bilan à priori, et c’est un rigolo.
En cherchant à tout prix un strapontin, il lui faudra se taire ou se démettre. Il est encore temps.

Le plus cocasse c’est quand Huguette Bello traite Loulou « d’usurpateur ». Là, elle exprime sa méchanceté, fait étalage de son ignorance, usurpe la responsabilité des Portois et finit par se ridiculiser. Car, au fond, dans la nouvelle configuration, si tous les conseillers communautaires du Port sont représentés, c’est tant mieux, non ? Dans le désordre imposé par les Députés, les conseillers communautaires du Port auraient montré qu’ils savent agir UNIS pour les intérêts Portois. Mais, pour arriver à ce raisonnement, simple, il faut tordre le coup au sectarisme. Il ne faut pas que Huguette Bello soit là. C’est trop dur pour elle.

 J.B. 

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Messages

  • A mon simple point de vue quelque soit l’intercommunalité si l’intérêt superieur du peuple est le critère déterminant les clivages stériles s’éffacent d’elle même ; sinon c’est chamaillage dans la cour de récréation, pardon mi di avek mon mo, ma la pa fé science po.


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