
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
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3 novembre 2020, par
Dans son allocation télévisée, le Président de la République annonce que la capacité hospitalière n’est pas suffisamment importante pour faire face à la seconde vague du Covid. C’est pourquoi, la mesure de confinement a été appliquée en France afin d’éviter aux soignants de faire un tri dans les personnes à soigner. Le système de santé français s’appuie sur des structures multiples : ambulatoires pour les soins dits « de ville », sanitaires pour la prise en charge hospitalière et médico-sociales et sociales pour des publics dits « fragiles », âgés ou handicapés. Il repose sur la liberté de choix du patient et du résident : chaque patient est libre de choisir son médecin traitant, un spécialiste en accès direct, son établissement de santé, sa structure d’hébergement, ceci dans le secteur public comme dans le secteur privé.
Mais alors, comment le système qui se dit le plus performant au monde se retrouve totalement bloqué en période de pandémie. Le germe du problème se trouve dans le plan hôpital 2007 avec la mise en place de la tarification à l’activité. Elle constitue un mode de financement qui vise à la mise en place d’un cadre unique de facturation et de paiement des activités hospitalières des établissements de santé, qu’ils soient publics ou privés, quels que soient leur statut et leur spécialité, dans lequel l’allocation des ressources est fondée à la fois sur la nature et le volume de leurs activités. La logique de moyens qui prévalait jusque-là cède la place à une logique de résultats conforme à l’esprit de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF). Ce mode de tarification favorise la loi de l’offre et de la demande. Elle ne peut permettre de maintenir des capacités nouvelles en cas de pandémie comme aujourd’hui.
Aujourd’hui les logiques libérales à l’œuvre dans la santé ont démontré leur insuffisance. Mais au-delà de la logique financière, c’est le mode d’organisation qui est dangereux. Elle est centralisatrice à outrance. Les soins sont concentrés dans des centres dotés de nombreux lits laissant des territoires entiers sans offre hospitalière. Pour se faire l’argument du déficit a été utilisé à outrance même parfois de la dangerosité de certain centre car n’effectuant pas suffisamment d’acte. Aujourd’hui avec un maillage territorial d’il y a 20 ans la France aurait pu mettre en œuvre les capacités en réanimation qui sont nécessaires dans des délais très courts.
A La Réunion, la fédération de l’hospitalisation privé alerte depuis quelques jours sur les difficultés du système. L’offre hospitalière public est réparti en 3 pôles, Nord Est, Sud et ouest. Cette organisation crée de véritable zone blanche sur notre territoire. L’offre de soin est regroupé sur Saint-Denis, Saint-Pierre et Saint-Paul, Saint-Benoit étant devenu l’annexe de Saint-Denis. De plus la démographie médicale va entraîner très vite la raréfaction de l’offre de santé de ville. Mais alors face à cela, nous attendons toujours l’aval de Paris qui a d’autres priorités à gérer. Il est temps que les Réunionnais se réapproprient leur offre de santé en privilégiant les centres de santé polyvalent de proximité dans chacun des bassins de vie du Péi, mailler à des pôles de soin critique.
« La santé est le trésor le plus précieux et le plus facile à perdre » Chauvot de Beauchêne
Nou artrouv’
David Gauvin
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