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12 octobre 2021, par
Le nombre de victimes du travail des enfants s’élève à 160 millions dans le monde – soit une augmentation de 8,4 millions d’enfants au cours des quatre dernières années – et des millions d’autres sont en danger en raison des effets du COVID-19, selon un nouveau rapport de l’Organisation internationale du Travail (OIT) et de l’UNICEF.
Le rapport note une hausse significative du nombre d’enfants âgés de 5 à 11 ans astreints au travail ; ils représentent désormais un peu plus de la moitié du chiffre mondial total. Le nombre d’enfants âgés de 5 à 17 ans qui effectuent des travaux dangereux – définis comme un travail susceptible de nuire à leur santé, leur sécurité ou leur développement moral – a augmenté de 6,5 millions depuis 2016 pour atteindre 79 millions. « Les nouvelles estimations sont un signal d’alarme. Nous ne pouvons pas rester sans rien faire quand une nouvelle génération d’enfants est mise en péril », a déclaré le Directeur général de l’OIT, Guy Ryder. « Une protection sociale inclusive permet aux familles de maintenir leurs enfants à l’école même en cas de difficultés économiques. Il est essentiel d’accroître les investissements dans le développement rural et le travail décent dans l’agriculture. Nous sommes à un moment charnière et beaucoup dépend de notre réponse. Le moment est venu de renouveler notre engagement et notre énergie pour passer ce cap et briser le cycle de la pauvreté et du travail des enfants. »
Dans les mines comme dans les champs, dans les usines ou dans des boutiques, sur l’eau comme sur terre, 63 millions de filles travaillent. Et ce chiffre, déjà conséquent, est sous-estimé. « Ces données issues de l’Organisation Internationale du Travail et de l’alliance 8.7 ne peuvent pas prendre en compte les pires formes d’exploitation des filles, notamment l’esclavage domestique, l’enrôlement dans des groupes armés, l’exploitation sexuelle à des fins commerciales ou encore le travail domestique, faute de chiffres », précise Juliette Bénet, l’une des deux porte-parole de l’ONG Plan International qui lutte pour faire progresser le respect des droits des enfants et l’égalité entre les filles et les garçons. Un problème méthodologique qui peut fausser la perception du public, regrette Julien Beauhaire, le deuxième porte-parole de l’ONG : « Ce chiffre, face aux 97 millions de garçons travailleurs, pourrait faire croire que les filles sont moins touchées que les garçons mais c’est faux : ces autres formes d’exploitations invisibilisent le réel sort des filles. »
La crise sanitaire pourrait, selon les premières estimations, mettre 9 millions d’enfants supplémentaires au travail, sans compter les exploitations informelles. Une hausse due à la crise économique qui paupérise les populations, mais aussi aux confinements successifs. Or, en situation d’urgence, lors de conflits, de catastrophes sanitaires ou écologiques, les filles sont les premières affectées : elles ont 2,5 fois plus de risque d’être déscolarisées que les garçons. « Quand la pauvreté augmente de 1%, le travail des enfants augmente de 0,7%. Et il y a un lien évident entre pauvreté et exploitation des filles. Une fille à la maison c’est une bouche à nourrir, elle représente un poids économique pour les parents », assène Julien Beauhaire.
La déscolarisation induite par les confinements fait souvent perdre aux filles le chemin de l’école et les expose aux dangers, ajoute Juliette Bénet : « Quand une fille ne va plus à l’école, la famille préfère la confier à un mari, pour éviter d’avoir une bouche à nourrir en plus. Elles sont aussi exposées aux violences sexuelles, notamment intrafamiliales. Certaines sont contraintes, lorsqu’elles sont enfermées chez elles, à travailler 10h par jour pour soutenir leur famille. » Une autre tendance alarmante se dessine, avec une augmentation pendant les confinements : l’exploitation sexuelle des filles sur le web. Aux Philippines, le nombre de cas signalés est passé de 50 000 à plus de 120 000 entre février et mars 2020.
Plus que la paupérisation ou le contexte sanitaire, c’est contre la mentalité sexiste des sociétés qu’il faut lutter. Le sexisme est profondément ancré dans les sociétés, comme en Tanzanie. « Du fait de leur sexe, les filles sont directement considérées comme inférieures aux garçons. Les communautés ont des attentes spécifiques pour leurs filles : elles doivent tenir la maison, mais aussi participer à l’apport financier pour supporter le ménage. », regrette Jane Mrema.
Faire changer le regard de la société sur la position des filles et plus largement sur le travail infantile est la mission la plus difficile pour la militante basée en Tanzanie, surtout quand les cibles de ces inégalités sont parfois elles-mêmes réticentes. Jane Mrema décrit ainsi que la plupart des filles ont intériorisé ces inégalités comme des normes légitimes : « La majorité des filles considèrent cela comme quelque chose de normal, à cause de leur culture, de leur croyance, de leur socialisation… elles veulent se conformer aux attentes de la société, dans les rôles qu’on leur assigne. » D’où le travail de sensibilisation effectué auprès des communautés, des parents et des filles par des militants locaux comme Jane. « Certaines, qui ont été sensibilisées, qui ont été dans nos projets, comprennent leurs droits en tant qu’enfants et se sentent assez sûres d’elles pour demander de l’aide, pour chercher des soutiens auprès d’associations », affirme Jane Mrema.
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Nou artrouv’
David Gauvin
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