Les 3 D d’Arzule

17 juin 2006

On ne peut pas avoir accompagné Arzule Guichard à sa dernière demeure aux côtés de sa famille et de ses proches, tous profondément touchés par sa disparition, sans garder de précieux enseignements de sa vie. Parmi eux, nous voudrions citer trois qualités de ce grand patriote réunionnais. Elles commencent toutes par la lettre D.

Tout d’abord, D comme durée. Depuis sa jeunesse jusqu’à la fin de ses jours, Arzule est resté fidèle à ses idées, à ses principes, à ses engagements et à ses amis. À l’âge de 21 ans, avec d’autres Réunionnais, il s’est engagé au péril de sa vie dans la lutte pour libérer la France de l’occupation nazie. Et il y a quelques semaines, à près de 85 ans, dans un fauteuil roulant, il a participé au Tévelave à l’hommage rendu à son ancien collègue Marcel Le Guen. Durer est le premier devoir d’un militant. Arzule l’a rempli.

Ensuite, D comme disponibilité. Mais aussi comme dévouement et comme don se soi dans la discrétion. Arzule était toujours disponible, en dehors de ses heures de service, pour continuer ses tâches d’éducateur, de militant syndical et politique. Il ne cherchait jamais son intérêt personnel mais uniquement à rendre service à son pays.

Enfin, D comme droiture. Arzule était un homme droit et honnête. Toujours déterminé à mettre ses actes en conformité avec ses paroles. Y compris lorsque cela lui coûtait de l’argent ou gênait sa carrière.

C’est pourquoi, Arzule, tes 3 D restent un exemple à suivre. Et c’est aussi pourquoi nous ne t’oublierons pas.

 L. B.  


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