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14 février 2013, par
En 1946, la population réunionnaise élit 2 députés : Raymond Vergès et Léon de Lépervanche. En 4 mois, ils réussissent le tour de force de faire voter une loi essentielle qui impacte encore notre quotidien 6 décennies après. Quel que soit le regard que nous pouvons porter sur cette période contemporaine, personne ne peut nier le volume de travail qu’il a fallu accomplir en si peu de temps.
Aujourd’hui, nous avons 7 Députés, dont 3 femmes, tous membres de la majorité présidentielle. Ils ont été élu(e)s le 17 juin. Dans 3 jours, cela fera exactement 7 mois. Il n’y a aucun résultat tangible de leur travail.
On a beau chercher quelques circonstances qui pourraient atténuer le jugement négatif porté sur leur travail effectif, on n’en trouve pas. Que ce soit sur le plan matériel, intellectuel ou familial, rien ne peut justifier une telle léthargie. Certains ont carrément disparu des écrans radars alors qu’ils nous avaient habitués à parader en première ligne.
Et pourtant, ce ne sont pas les sujets qui manquent !
Quand ils ont sollicité les suffrages de la population, ils avaient toutes et tous assuré qu’ils étaient les mieux placés pour porter le changement tant souhaité et prendre des mesures d’urgence sociale concernant l’emploi, le logement et les revenus.
7 mois après, un débat important qui engage l’avenir de La Réunion va s’ouvrir. Aucun de ces 7 députés n’a expliqué à ses mandants ce qu’il allait dire et faire en faveur de l’Assemblée unique. La situation sociale qui se dégrade dangereusement leur offre l’occasion d’attirer l’attention de leurs collègues et du gouvernement sur l’urgence de décisions massives en faveur des 160.000 inscrits au Pôle emploi dont 28.000 jeunes de moins de 25 ans.
Dans les circonscriptions où ils ont été élus, il existe une accumulation de ces problèmes. La sortie de crise passe par le vote d’une loi fondamentale qui, comme en 1946, remet en cause le régime passé et détermine le futur immédiat. La population ne sait plus à quel saint se vouer pour avoir satisfaction. Les députés pointent aux abonnés absents. Il reste encore quelques jours pour se rattraper. Espérons-le !
J.B.
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