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5 novembre 2010, par
La presse d’hier a rapporté la condamnation à une peine de 8 ans de prison ferme de Jean-Pierre Ramaye Ellama, reconnu par la cour coupable de viols sur quatre femmes.
Des commentateurs ont recherché dans son itinéraire les raisons de son agressivité et de ses « pulsions dévastatrices » (sic). D’autres encore ont mis l’accent sur le déroulement de la procédure devant les assises, relevant l’apparent paradoxe d’un avocat de la défense plaidant une peine plus lourde que le parquet, dans le but de « guérir » les pulsions de son client.
Le tout sur un ton à prétention humoristique, procédé d’usage dans la narration des faits-divers.
Relatés comme une intrigue dont un violeur serait l’acteur principal, les comptes-rendus du procès oublient systématiquement l’essentiel : les femmes, victimes des agressions.
Au cours de l’enquête, dans les prétoires, ces femmes, pourtant, ont parlé, ont témoigné, ont dit ce que sont leurs vies. Malgré tout, elles restent les grandes absentes des colonnes de presse, des reportages et des commentaires. On ne les entend pas. On ne veut pas les entendre.
Pourquoi leur oppose-t-on ce silence et ces oublis volontaires ? Parce qu’elles en sont venues, au terme d’existences dévastées, à vivre de leur corps. Pour cette seule raison, un ordre social aussi injuste qu’hypocrite ne les considère plus comme des femmes, mais les qualifie de « prostituées ».
En les stigmatisant, notre bonne société fait l’économie d’un regard à ses propres turpitudes. Et détourne, la conscience tranquille, les yeux de femmes aux parcours brisés, marqués par la misère, les exils, l’exploitation, la honte et les risques permanents.
Car pour un « client » violeur condamné, combien de brutalités demeureront impunies, scellées par la honte, recouvertes par la peur des représailles, ensevelies sous la crainte d’une expulsion du territoire ? Ce que l’on entend bien fort, en revanche, c’est le discours des bien-pensants de tous bords, pour qui ces femmes sont « responsables », ont fait on ne sait quel « choix » pour se retrouver dans l’ombre des parkings où sur les fronts de mer.
On entend, moins fort, peut-être — hypocrisie oblige —, mais on entend tout de même, le racisme qui s’exprime envers ces femmes, souvent venues de Madagascar, des Comores ou d’autres nations pauvres de la zone. Brutalisées, injuriées, méprisées, ignorées par une société qui se gargarise d’humanisme et d’égalité, elles sont aujourd’hui les damnées de la terre réunionnaise.
G.G.-L.
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