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28 juillet 2021, par
La Corée du Nord et la Corée du Sud sont tombées d’accord pour restaurer leurs canaux de communications, un an après leur suspension, ont annoncé mardi 27 juillet les deux capitales dans un communiqué.
Les deux Corées ont annoncé le rétablissement de leurs lignes de communication à compter du 27 juillet, 10 heures. Selon la présidence sud-coréenne, le leader nord-coréen Kim Jong Un et le président sud-coréen Moon jae-in ont échangé des lettres personnelles depuis avril pour améliorer les relations et la reprise des communications est une première mesure. « Les deux dirigeants ont décidé de restaurer la confiance mutuelle entre les deux Corées dès que possible et d’avancer à nouveau dans la relation », affirme le président sud-coréen, un des principaux artisans du rapprochement inter-coréen de 2018. Le processus inter-coréen, et les négociations sur les programmes nucléaire et balistique du Nord sont au point mort depuis le fiasco du sommet entre Kim Jong Un et Donald Trump en février 2019 à Hanoï. La Corée du Nord avait unilatéralement coupé tous les canaux officiels de communication militaire et politique, en juin 2020, après avoir dénoncé l’envoi sur son territoire de tracts de propagande anti-Pyongyang par des militants basés au Sud.
La partition de la Corée en Corée du Sud et Corée du Nord est la conséquence du protectorat instauré en 1945 en Corée par les États-Unis et l’Union soviétique, après que la victoire de ces nations alliées, lors de la Seconde Guerre mondiale, contre l’Empire du Japon ait mis un terme à la colonisation japonaise de la Corée. À la suite de la capitulation du Japon, les autorités japonaises demandent qu’un gouvernement soit établi pour assurer la sécurité des personnes et des biens après la fin de l’occupation japonaise. Sous la direction de Lyuh Woon-Hyung, le nouveau Comité pour la préparation de l’indépendance de la Corée (CPKI) organise alors des comités populaires dans tout le pays pour coordonner la transition vers l’indépendance. Dans le sud, après l’arrivée des Américains en septembre 1945, le gouvernement militaire de l’armée américaine en Corée contrôle la péninsule au sud du 38e parallèle. Le lieutenant-général John R. Hodge, gouverneur militaire, refuse alors de reconnaître le PRK et ses comités populaires, et l’interdit le 12 décembre 1945. Il déclarera plus tard, « l’une de nos missions était de briser ce gouvernement communiste ». Dans le nord, les Soviétiques collaborent avec les comités populaires et les réorganisent en partie sous la contrainte, ceux-ci finissent par intégrer le Comité populaire par intérim le 8 février 1946, celui-ci étant désormais dominé par des communistes.
À cause du début de la guerre froide entre ces deux superpuissances, la commission mixte américano-soviétique échoue à négocier un accord permettant la création d’un État coréen indépendant unique. Les Nations unies organisent alors des élections préliminaires à la formation d’un gouvernement national, mais l’Union soviétique s’oppose à ce scrutin, considérant que les Nations unies ne pouvaient pas garantir un scrutin libre. Ces élections sont alors boycottées dans la partie nord et par certains politiciens du sud (dont Kim Koo et Kim Kyu-sik) et ne sont finalement organisées que dans la partie sud dans un contexte de violence et d’intimidation, aboutissant alors à la proclamation de la République de Corée le 15 août 1948, et entraînant ensuite par contrecoup celle, dans le nord, de la République populaire démocratique de Corée le 9 septembre 1948. Chacun de ces deux gouvernements revendique la souveraineté sur l’ensemble de la péninsule coréenne avec le soutien respectif des États-Unis et de l’Union soviétique. La guerre de Corée éclate le 25 juin 1950 par l’invasion de troupes nord-coréennes dans la partie sud et aboutit le 27 juillet 1953 à la signature de l’armistice de Panmunjeom qui instaure la création d’une zone démilitarisée de quatre kilomètres de large de part et d’autre de l’ultime ligne de front.
Depuis 1953, la situation est figée. La volonté du Président de Corée du Sud de mettre en place des relations apaisés a permis au dirigeant nord coréen de répondre favorablement à la demande de dialogue. Néanmoins, les faucons américains avec à leur tête Trump avait réussi à faire cesser ce processus. Les difficultés économiques incitent, selon les experts, le régime nord-coréen à reprendre les pourparlers avec la Corée du Sud et, dans un second temps, avec les États-Unis. À la suite de la pandémie, la Corée du Nord a fermé ses frontières et suspendu ses relations commerciales avec les pays voisins. L’économie du pays, déjà durement touchée par les sanctions internationales, se trouve dans une situation critique. En juin, Kim Jong Un a lui-même mis en garde contre un risque de pénurie alimentaire. La production céréalière de la Corée du Nord est passée de 4,64 millions de tonnes en 2019 à 4,4 millions en 2020, selon un récent rapport de l’Institut de développement de la Corée du Sud, avec pour conséquence une pénurie de céréales de 1,35 million de tonnes cette année. Pour faire face à ces pénuries récurrentes, le régime a eu recours, dans le passé, au commerce et à l’aide internationale, en particulier provenant de la Chine. Le rétablissement des communications serait une forme de réponse de Kim Jong-un à la proposition américaine de dialogue. « Il semble qu’il ait décidé que la politique intérieure et étrangère du Nord pouvait bénéficier du rétablissement des relations intercoréennes », affirme Yang Moo-jin, professeur à l’université des études nord-coréennes, cité par l’AFP. « Il faut lire cela comme la première réponse de Kim Jong-un à Séoul et à Washington ». Les Etats Unis qui sont responsable de cette situation ne pourront pas être le détonateur d’un solution pacifique qui n’arrangerait pas leur position. Mais faisons confiances aux peuples coréens pour définir ensemble un avenir harmonieux.
"Même une feuille de papier est plus légère si on la porte à deux." Proverbe coréen
Nou artrouv’
David Gauvin
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