
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
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2 janvier 2017, par
Ce début d’année est la période des vœux. Les responsables politiques sont fidèles à cette tradition. Ce fut le cas de François Hollande, président de la République, et Ericka Bareigts, ministre des Outre-mer. Cette dernière consacre une large part de son discours à faire un bilan positif de l’action de son gouvernement. Cela signifie que l’heure n’est pas au changement de politique. La France a pourtant changé de Premier ministre, mais cela ne se traduira pas par un changement de cap.
C’est donc l’orientation fixée lors des vœux 2014 du président de la République qui reste d’actualité. C’est à ce moment qu’il avait annoncé un virage vers le social-libéralisme. Quelques mois plus tard, un nouveau Premier ministre était nommé. Il s’agissait de Manuel Valls, représentant de ce courant qui était pourtant fortement minoritaire lors des Primaires citoyennes de 2011. La suite est connue. C’est d’un côté, un paquet de 40 milliards d’euros pour les entreprises sans condition d’embauche. De l’autre, un plan d’économies de 50 milliards imposées aux dépenses publiques, à l’action sociale et aux collectivités. Trois années de cette politique n’ont pas amélioré les choses à La Réunion, cela va continuer.
Depuis hier, les prix des carburants ont augmenté. Des causes structurelles expliquent ce phénomène. Ce sont la décision des pays exportateurs de faire monter les cours du pétrole, et la dépréciation de l’euro face au dollar. La Réunion n’a aucun moyen de peser sur ces deux phénomènes, elle en subit les conséquences qui toucheront de nombreux secteurs.
En effet, du quai du Port à la boutique, les marchandises sont transportées par des véhicules à essence. Les transporteurs ne manqueront pas de répercuter la hausse du prix des carburants dans le prix de leur service. Le commerçant voulant garder sa marge, ce sera au consommateur de payer la hausse du prix du transport.
Mais cette augmentation ne sera pas ressentie de la même façon par tous. Une partie de la population a les moyens de se payer la vie chère, la majorité ne l’a pas. Le projet de loi sur l’égalité réelle est l’occasion de poser ce problème fondamental, et d’interpeller le gouvernement sur ses propositions pour mettre fin à cette injustice. Aussi il est révélateur de constater que dans ses vœux, la ministre en charge du dossier de l’égalité réelle ne dise pas un mot sur une politique des revenus aussi inégalitaire. Elle n’a pas non plus réaffirmé son opposition à la suppression de la sur-rémunération alors que c’était pour le moment la seule réponse du gouvernement à la question sur les inégalités de revenus.
A quelles égalité réelle parvenir si les inégalités de la politique des revenus ne sont pas préalablement réglées ?
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Messages
2 janvier 2017, 11:38, par Michel M
Affaire l’injustice, à cause l’inflation y touche toute les couches de la population. Il est vrai que pour les 40% de la population, ceux qui sont loin en dessous du seuil de pauvreté, les affaires se s’arrangent pas. Même pour ceux qui avaient un salaire décent, l’accumulation de l’augmentation des prix bouleversent leur budget. Alorss, ces consommateurs limitent leurs dépenses à l’essentiel. En évitant le superflu, la machine se bloque. Les artisans, petits commerçants et producteurs locaux sont dans le pétrin et pensent à licencier qu’à créer de l’emploi. 2017, s’annonce catastrophique pour les consommateurs. Oublié les journées de fin d’année festives de 2016, serrons la ceinture pour 2017. Quitte ta bouète, affaire nous bouge pas. Affaire nous regarde le rouleau compresseur néolibéral acharne su nou. Affaire nou lé résigné. Pour un pti boute la kouyoniste nou cri à l’assassin et là nous laisse détrousse à nou par les financiers, ceux qui tirent toutes les ficelles du monde économique. Affaire nous dit pas NON
Michel M