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20 janvier 2016, par
Le prix du baril de pétrole est tombé sous le 28 dollars. C’est la conséquence de plusieurs facteurs. La croissance de grands pays émergents ralentit. C’est notamment le cas de la Chine, un important importateur de pétrole. Cette évolution amène à réviser à la baisse les prévisions de vente.
L’Arabie Saoudite maintient une production élevée dans le but de faire baisser le prix. Elle cherche à contrer le développement de nouvelles formes de pétrole, en particulier celui produit à base de schiste. Les États-Unis comptent sur cette énergie pour redevenir un pays exportateur de pétrole, ce qui vise à renforcer leur poids politique. Mais la baisse du cours du baril rend moins rentable l’exploitation du pétrole de schiste, ce qui permet à l’Arabie Saoudite de garder ses parts de marché.
La fin des sanctions économiques pesant sur l’Iran est une donnée importante. L’Iran pourra exporter autant de pétrole qu’il souhaite. L’arrivée de ce nouvel acteur augmentera l’offre, ce qui contribuera à maintenir le cours du pétrole dans une tendance basse.
Dans notre région, des effets se font déjà ressentir. Aux Seychelles, une compagnie pétrolière a décidé de stopper les recherches de nouveaux gisements. Aux Comores et à Madagascar, des ressources potentielles entretiennent l’espoir de nouvelles recettes. Mais un baril à 28 dollars n’encourage pas à prospecter de nouveaux sites d’extraction.
Les conséquences les plus importantes concernent les pays pour qui le pétrole est une source de revenus incontournable, qui finance de manière importante le budget de l’État. Au Venezuela, la baisse du prix du pétrole a fragilisé le pouvoir qui a perdu les élections législatives. En Algérie, la balance commerciale est déséquilibrée.
Le ministère algérien des Finances a en effet déclaré mardi que l’Algérie a enregistré en 2015 un déficit commercial de 13,71 milliards de dollars contre un excédent de 4,306 milliards de dollars en 2014. Les exportations ont chuté, atteignant 37,787 milliards de dollars en 2015, contre 62,886 milliards de dollars en 2014, soit une baisse de 40%. Les exportations des hydrocarbures ont diminué, atteignant 35,724 milliards de dollars, contre 60,304 milliards de dollars. Cela fait un manque à gagner de 25 milliards.
Enfin, un baril à 28 dollars est un encouragement à consommer du pétrole et ses produits dérivés. Or, cette énergie contribue à augmenter les émissions de gaz à effet de serre, responsables de l’accélération du réchauffement climatique. Au lendemain de l’Accord de Paris sur le climat, c’est une mauvaise nouvelle. Si le prix du pétrole continue de diminuer, alors la pollution augmentera ce qui sera une catastrophe pour l’environnement et les générations futures.
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Messages
20 janvier 2016, 09:34, par Maillot Joseph Luçay
Vous avez raison , la baisse du prix du pétrole n’est pas une bonne nouvelle pour tous ceux qui sont engagés sérieusement dans la lutte contre le réchauffement climatique .
Cette baisse des prix va peut être freiner pendant quelques temps l’exploitation des chistes bitumineux, mais elle va surtout ralentir sensiblement toutes les initiatives qui pourraient être entreprises pour le développement et la promotion des énergies renouvelables non polluantes .
Le salut de la planète ne dépend pas seulement de la prise de conscience du réchauffement climatique mais de la gestion du marché des produits pétroliers .
Les prix du pétroles ne devraient plus être décidés librement par les pays producteurs , mais fixé autoritairement par une organisation internationale, qui devrait non seulement réguler les prix pour permettre le développement des énergies renouvelables , mais également prélever un véritable impôt international sur tous les combustibles fossiles tels que le pétrole , le gaz et le charbon , pour financer des projet de développement des énergies renouvelables.
La COP 21 aurait pu être un succès si elle avait débouché sur un accord pour la création de cette institution supranationale chargée de réguler les prix du pétrole et de promouvoir les énergies renouvelables grâce à une taxe internationale payée par tous les vendeurs de de pétrole de gaz et de charbon , par exemple une taxe de 2% sur le prix de vente de la tonne de pétrole et de charbon ou du m3 de Gaz quelque soit le niveau de la vente (grossistes ou détaillants ).
Cela pourrait être l’objectif de la prochaine conférence sur le réchauffement climatique .