
Sept prix Nobel d’économie exhortent la France à adopter un impôt sur les ultrariches
10 juilletSept prix Nobel d’économie ont appelé à mettre en place un impôt minimum sur les patrimoines des plus riches. Parmi les signataires de cette (…)
9 décembre 2017, par
Le mandat du nouveau Président commence cette année par les élections en Corse pour installer l’Assemblée de Corse, qui seront suivies par le référendum d’autodétermination en Nouvelle Calédonie fin 2018. Ce sont 2 évènements majeurs de sa mandature, mais dont Emmanuel Macron n’est pas l’initiateur. Quelles leçons va-t-il tirer pour les Assises des Outre-mer et avancer vers son « véhicule législatif unique » ?
Dimanche, on votera en Corse pour le 2e tour des élections territoriales. Afin de rassembler davantage l’électorat du premier tour et attirer les abstentionnistes, la tête de liste de la coalition victorieuse dimanche dernier, Gilles Siméoni, a déclaré « Nous avons besoin de tout le monde parce que nous avons un pays à reconstruire ». Une telle déclaration appelle la classe politique française à saisir la main tendue.
La France n’ayant jamais été condamnée pour ses actes de guerre perpétrés sous la colonisation, son élite politique a cru qu’il fallait continuer la mission de civilisation et de pacification. Si la forme et la réthorique ont pu changer, le fond est resté de marbre. L’intégration et l’assimilation sont les 2 mamelles des adeptes d’un seul pays : la France, une seule langue : le français, une seule culture : la gauloise. Or, le processus d’autodétermination en Nouvelle Calédonie et celui conduisant à l’Assemblée Corse montrent que la voie du respect des spécificités et de la confiance réciproque est possible. Des provocations réactionnaires de dernière minute ne sont pas à exclure, mais ne sont plus crédibles.
La France n’ayant jamais fait le deuil de son empire colonial, son élite a étouffé toute volonté d’émancipation des “4 vieilles”. On qualifiait ainsi la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique et La Réunion, car elles étaient des colonies de son premier empire, qui existait avant même l’annexion de la Corse. Après le vote du 19 mars 1946 abolissant le statut colonial des “4 vieilles“ et le refus d’appliquer la loi, un vent d’émancipation a soufflé sur ces pays. Le Parti Socialiste Guyanais a été crée en 1956. Le Parti Communiste Martiniquais a vu le jour en 1957. Le Parti Progressiste Martiniquais et le Parti Communiste Guadeloupéen ont été fondés en 1958. Le Parti Communiste Réunionnais a clôturé la liste, en 1959.
Soixante ans après, La Réunion est qualifiée par l’Insee de “Département socialement hors norme”. C’est un camouflet et une honte pour tous ceux qui, à Paris, ont combattu les mains tendues des colonisés et descendants d’esclaves, ces peuples qui avaient subi les conséquences de la mission civilisatrice de l’Occident. Les Réunionnais ont même été gratifiés d’un Premier ministre, battu dans sa circonscription en France, mais frauduleusement élu député à La Réunion ! Aujourd’hui, quels arguments disposent encore ces combattants d’arrière-garde pour contester une réalité historique qui a fini par s’imposer ? Dimanche, la Corse repensera la nouvelle France.
J.B.
Sept prix Nobel d’économie ont appelé à mettre en place un impôt minimum sur les patrimoines des plus riches. Parmi les signataires de cette (…)
Le Parti communiste Chinois (PCC) est né le 23 juillet 1921, à Shanghai, dans la partie colonisée par la France. Le 1er octobre 1949, Mao proclame (…)
Mézami, si mi di azot La Rényon i repoz dsi in volkan, zot va dir amwin, kan mi di sa, dizon mwin la pa di arien. Si mi di demoune lé pa kontan, (…)
En 2019, les émissions de gaz à effet de serre générées sur place à La Réunion, que ce soit par les activités économiques ou les logements et (…)
Mézami, médam zé méssyé,néna dé shoz mi yèm bien dann la tradissyon kréol ;Sé bann kozman i marke la solidarité dann noute sossyété. Zot i koné lo (…)
Les catastrophes climatiques pourraient coûter jusqu’à 5% du PIB de la zone euro d’ici 2030, selon la Banque Centrale Européenne, qui pour (…)
La conférence historique sur le financement du développement à Séville s’est conclue avec un sentiment renouvelé de détermination et un accent mis (…)
Au 1er juin, les chiffres du ministère de la Justice ont établi à 84 447 personnes détenues pour 62 566 places. La surpopulation carcérale (…)
Après les coupures d’eau mémorables sur fond de polémique, le conflit Mairie de Saint-André-Cirest qui perdure, les plaintes à répétition, les (…)
En avril 2025, la ministre malgache des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika a déclaré que "la position de Madagascar concernant la (…)
Le CIOM « national » aura bien lieu le 10 juillet au Ministère des Outre-mer, en présence du Premier ministre, François Bayrou et du ministre de (…)
L’État proposerait une transition sur 15 à 20 ans avec, in fine, une consultation sur un ou plusieurs modèles, selon un participant au discours (…)