
Turbulence à la Mairie de Saint-André
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3 novembre 2021, par
Cruciale dans la lutte contre le changement climatique, la COP26, repoussée d’un an en raison du Covid-19, s’est ouverte le 31 octobre à Glasgow en Écosse. Six ans après l’Accord de Paris et seulement quelques semaines après la publication de l’inquiétant rapport du GIEC, les dirigeants politiques devront s’entendre sur les grands enjeux de ce grand rendez-vous pour l’environnement.
Les appels à faire plus et plus vite pour freiner le réchauffement pleuvent sur les dirigeants d’un monde déjà victime de catastrophes en série. Les engagements de l’Accord de Paris paraissent désormais urgents : réduire les émissions de gaz à effet de serre de 45 % d’ici 2030 (pour limiter le réchauffement à +1,5 °C, objectif le plus ambitieux de l’Accord), et poursuivre pour atteindre la neutralité carbone autour de 2050. Cependant, selon le dernier rapport du GIEC publié en août, « dans tous les scénarios d’émissions envisagés, la température à la surface du globe continuera d’augmenter au moins jusqu’au milieu du siècle », alors que celle-ci a déjà augmenté de +1,1°c.
En 2009, à la Conférence climat de Copenhague, les pays riches se sont engagés à porter à 100 milliards de dollars par an en 2020 l’aide aux pays du Sud pour la lutte contre les changements climatiques. Dix ans plus tard, l’aide n’atteignait que 79,6 milliards selon les derniers chiffres publiés par l’OCDE. Ce manque de financements « coûte des vies et des moyens d’existence », a souligné Sonam P. Wangdi, président du groupe des Pays les moins avancés. « Tenir cet engagement vieux de dix ans des pays développés sera crucial pour établir la confiance et accélérer la réponse mondiale au changement climatique ». Même analyse pour Andreas Sieber, du Climate Action Network qui fédère plus de 1.500 ONG climat. « Si la COP26 veut commencer sur de bonnes bases », il faut « montrer que les pays développés vont respecter et même dépasser leur promesse ».
Autre sujet contentieux au cœur des deux semaines de discussions : la sortie des énergies fossiles, avec en premier lieu celle du charbon. Une énergie au cœur des polémiques alors que les pays de l’Occident (avec l’Allemagne), comme de l’Asie (avec la Chine et l’Inde) ont décidé de booster leurs productions pour les prochaines années. Près de 60 % de l’électricité chinoise est produite à partir du charbon. L’agence de planification a donné son feu vert en août dernier au redémarrage de quinze mines dans le pays qui permettront de fournir environ 44 millions de tonnes de charbon par an. En 2020, la Chine a mis en place de nouvelles centrales à charbon (pouvant produire 38,4 gigawatts d’électricité) et en a construit 3 fois plus que les autres pays. Son voisin indien, lui, dépend à 70 % du combustible noir dans sa production d’électricité. Selon le rapport réalisé par le Programme des Nations unies pour l’Environnement (PNUE), la production de charbon, pétrole et gaz devrait de toutes manières augmenter de 2 % par an entre 2020 et 2030, alors qu’on devrait, pour espérer limiter le réchauffement à +1,5 °C, assister à une baisse mondiale de 6 % par an d’ici 2030.
Les pays signataires de l’Accord de Paris se retrouvent pour négocier et trouver un compromis concernant les points bloquant la mise en application du traité international sur le réchauffement climatique adopté en 2015. « Les dirigeants mondiaux doivent honorer la promesse faite ici à Paris », rappelait le 12 octobre lors d’un discours prononcé à l’Unesco Alok Sharma, président controversé de la COP26. La COP26 permettra aussi de mesurer les progrès accomplis depuis la signature de l’Accord de Paris pour le climat, concernant notamment la limitation du réchauffement climatique à 1,5 degré Celsius. Même si certaines personnes sont sceptiques, il semble que le travail de sensibilisation des opinions publiques porte ses fruits. Dans un sondage de 2019, le réchauffement climatique est aujourd’hui une préoccupation environnementale majeure pour 42 % des Français, devant le pouvoir d’achat (41 %), la santé (37 %) et l’emploi. Espérons que les dirigeants mondiaux soient à la hauteur de cet enjeu crucial pour l’avenir de la population.
Si le climat était une banque, les pays riches l’auraient déjà sauvé. Hugo Chavez
Nou artrouv’
David Gauvin
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