Les États Unis et la France dévoilent leurs objectifs : détruire le régime de Assad, isoler l’Iran et la Russie

24 septembre 2014, par J.B.

Après l’Afghanistan, l’Irak, la Libye, on pensait en avoir fini avec le feuilleton d’élimination des gouvernements qui ne plaisent pas aux Occidentaux. Le sort de la Syrie était déjà réglé quand la Russie proposa in extremis une initiative qui ruina l’espoir de la France, sur le point de bombarder le gouvernement syrien. Hollande a même confirmé que la France a fourni des armes au contestataires du gouvernement Assad. Comme pour l’invasion de l’Irak, les accusations anti-syriennes étaient unilatérales et sans fondement. Tout ce scandale se développe en violation des procédures du droit international. L’ONU est débordée.

Depuis, avant hier, l’armée américaine a commencé à bombarder la partie Nord de la Syrie. Cette fois, les Américains montrent ouvertement qu’ils veulent accélérer l’entrée en territoire syrien. Toute la couverture médiatique actuelle est convergente. Un avion syrien est abattu au-dessus du Golan par la chasse Israélienne, un autre par les djiadistes. Une alliance s’est constituée avec les Israéliens, les États Unis, les "rebelles" opposés à Assad et les forces de l’Etat Islamique. Ces dernières avaient quitté la Syrie pour s’installer au Nord de l’Irak. Elles sont maintenant puissamment armées et disposent d’un territoire. Bientôt, Obama trouvera les justifications nécessaires pour envoyer des forces terrestres en renfort.

Il est clair que Obama et la France sont incapables d’éliminer tous les terroristes, jadis leurs alliés. Les conséquences sont trop grandes pour la France et les États Unis si les djiadistes mettent à exécution leur menace. Ils vont donc leur trouver un endroit où les caser, ainsi que leurs amis résidant en Occident. Obama a même inventé le terme "terroristes modérés" pour qualifier les forces qui ont entrepris de renverser Assad et qui sont armés, soutenus et formés en Arabie Saoudite.

Tout est connu, mais les médias continuent à entretenir la diversion sur les sanctions contre la Russie alors que c’est une tentative de neutraliser la Russie pour qu’elle ne puisse plus jouer un rôle premier dans l’élimination d’Assad. Dans toutes les guerres d’agression, on sait quand ça commence mais on ne sait pas quand ça va s’arrêter.

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