Les États-Unis manipulent tout

13 octobre 2014, par J.B.

La semaine qui commence repose sur celle qui s’achève ; et, comme toujours on scrute les raisons d’espérer un mieux être. Mais, hélas, la semaine écoulée n’est pas réjouissante pour l’avenir immédiat.

Tout d’abord, on apprend que les États-Unis disposent d’un brevet sur Ebola et aussi les vaccins qu’il faut mais qu’ils refusent de le vendre. Le contraire nous aurait étonné quand on connaît toutes les manipulations que ce grand pays est capable d’entreprendre. Tout le monde a été étonné du rapatriement sur leur sol de 2 Américains atteints par le virus, puis de l’annonce de leur guérison en quelques jours. Il fallait être sûr de son coup pour oser un tel rapatriement. On comprend à contrario l’envoi de 3000 soldats en Afrique au lieu de 3000 vaccins : les États-Unis créent des points de tensions dans divers endroits du globe puis tentent d’installer leur forces militaires.

En Europe, tout le monde savait l’implication directe des responsables et agents de la Maison Blanche dans le conflit ukrainien, nous avons une nouvelle illustration par la visite de Mme Nuland, assistante auprès du Secrétaire d’État qui est allée dicter au Président Ukrainien, la suite des événements qui le dépassent. En particulier, il lui a demandé de rétablir le contrôle sur toute la frontière russe. Cela met dans l’embarras le président ukrainien qui n’a pas envie de raidir avec la Russie. En effet, Porochenko et Poutine doivent se rencontrer cette semaine en Italie. L’Ukraine a déjà annoncé qu’elle ne sortirait pas de la CEI, espace économique sous influence russe. Est-ce le début d’une prise de conscience que les États-Unis ne pourront pas remplacer le grand voisin Russe ?

En Moyen Orient, les contradictions de Obama sautent aux yeux d’un marmay de primaire : s’il voulait détruire l’État Islamique, il y a bien longtemps qu’il l’aurait fait. Comment peut-il détruire sa propre création ? Il utilise les atrocités de l’EI pour régler ses comptes avec les dirigeants d’autres États de la Zone. Il a donc besoin de ses terroristes.

Une autre information pourrait faire l’affaire de l’EI. Malgré la santé de l’économie américaine, c’est l’inquiétude ailleurs, si bien que le FMI et la Banque mondiale ont révisé leur croissance à la baisse.
Ils appellent d’ailleurs à renforcer les investissements publics, notamment dans les infrastructures.

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