Les étiquettes : quel sens ?

3 février 2007

7 novembre 2006 : Nicolas Hulot, journaliste et militant écologiste, publie un projet de “Pacte écologique” soumis à tous les candidats. Pour conjurer les plus graves menaces pesant sur l’environnement et la population de France, cet ensemble de mesures doit être pris par le prochain Chef de l’État, contribuant ainsi au sauvetage de l’humanité.
Le 31 janvier 2007, au cours d’une séance solennelle présidée par Nicolas Hulot, ce projet a été signé et commenté publiquement par 10 d’entre eux.

Le présentateur de “Ushuaïa” s’est félicité de ce succès, en insistant toutefois pour que le futur locataire de l’Élysée applique vraiment les propositions du “Pacte”. La mobilisation citoyenne ayant accompagné la publication de ce document se poursuit, afin d’obliger l’élu(e) à respecter ses engagements.
Cette méthode a été massivement appréciée en France. Des millions de Français l’ont jugée efficace pour faire avancer des idées justes.

Cela n’étonnera aucun Réunionnais. En effet, la grande majorité d’entre eux est habituée à une telle démarche. Depuis 1988, elle consiste à soumettre aux candidats les propositions de solutions réunionnaises aux problèmes de La Réunion afin qu’ils se prononcent dessus. À partir de là, chaque électeur de notre île est alors à même de faire un choix.
Existe-t-il une attitude plus libre, plus responsable et plus efficace pour obtenir de Paris une politique répondant à nos besoins ? L’expérience nous montre que c’est la meilleure méthode. Alors, qu’apporteraient là-dedans les étiquettes “droite”, “gauche” etc...? Que l’on cesse enfin de vouloir infantiliser les Réunionnais pour les rouler dans la farine !

L. B.


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