
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
14 février 2022, par
Riches en minerais, les fonds marins sont la cible d’États et de compagnies minières. Si l’exploitation n’a pas encore commencé, la pression grandit et les conséquences pourraient être irréversibles. Un sujet crucial, absent du One Ocean Summit.
Alors qu’une quinzaine de chefs d’États ce sont réunis à Brest vendredi dernier dans le cadre du sommet One Ocean Summit pour présenter leurs engagements en matière de protection de ces espaces, environ 150 manifestants ont dénoncé sur place une opération de « blue washing », équivalent de « green washing », pour les mers. « On a eu beaucoup de bla-bla et peu d’actes lors de ce sommet », a déploré auprès de l’AFP François Chartier, chargé de campagne océans à Greenpeace France, avant même que les chefs d’États ne présentent leurs dernières conclusions. « On a un président Macron qui annonce qu’il est le champion des océans et qui derrière ne fait rien, voire défend des activités industrielles extrêmement destructrices », a-t-il ajouté. « Non au pillage des fonds marins », « Si l’océan meurt nous aussi » ou encore « Protection des océans Macron au sommet de l’hypocrisie », pouvait-on lire sur les affiches brandies lors des rassemblements.
La prochaine ruée vers l’or aura des airs de plongée. Car c’est désormais sur les fonds marins que lorgnent les compagnies minières. Thallium, cobalt, manganèse, nickel, or… Les abysses regorgent de minerais. Alors que les gisements terrestres s’épuisent, États et industriels ne cachent plus leur appétit. En octobre dernier, Emmanuel Macron s’est dit prêt à passer à table : « Nous avons dans nos zones économiques exclusives la possibilité d’avoir accès à ces explorations, qui est un levier extraordinaire de compréhension du vivant, peut-être d’accès à certains métaux rares, de compréhension du fonctionnement de nouveaux écosystèmes, d’innovation en termes de santé, en termes de biomimétisme », a précisé le président de la République lors de la présentation de son plan France 2030. Les fonds marins, entre 1 et 6 km de profondeur, sont constitués de plaines abyssales, mais également de monts, de failles, explique François Chartier, de Greenpeace. On y trouve notamment des nodules polymétalliques, des sortes de patates concentrées de minerais, et des cheminées hydrothermales, qui recèlent du cobalt et de terres rares. Tous ces métaux intéressent beaucoup l’industrie des batteries. » Véhicules électriques, mais également éoliennes, sont en effet gourmands en minerais, au point qu’il faudrait quadrupler les besoins en minéraux pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris.
L’exploitation minière de nodules polymétalliques dans les eaux profondes aurait des impacts considérables. Un rapport met en garde contre les arguments des compagnies minières.
Selon les compagnies minières, l’exploitation de nodules polymétalliques dans les eaux profondes du Pacifique engendrerait des bénéfices sociaux et économiques pour les économies insulaires. Mais un nouveau rapport commandé par la Deep Sea Mining Campaign et MiningWatch Canada montre que ces arguments vont à l’encontre du consensus scientifique. Les auteurs appellent à un moratoire. « Non seulement l’extraction des nodules va détériorer les fonds marins pendant des milliers d’années, mais elle pourrait avoir des conséquences sur le reste de l’océan et sur les personnes qui en dépendent », avertit Andrew Chin, auteur principal du rapport. Synthèse de plus de 250 articles, le rapport montre qu’une telle exploitation impacterait la pêche, le cycle et le stockage du carbone, les espèces, les habitats et les écosystèmes. En plus, les déchets miniers pourraient entraîner des impacts sanitaires importants en raison de la dépendance des habitants aux produits de la mer.
Les fonds de l’océan Pacifique attirent les convoitises des compagnies et des investisseurs miniers. En particulier, ils visent les nodules polymétalliques riches en minerais, indispensables selon eux pour assurer une transition mondiale vers les énergies renouvelables. Ces minerais sont extraits jusqu’à 6 km sous le plancher océanique, à des pressions allant jusqu’à 600 bars. Si aucune exploitation commerciale n’a encore été autorisée, l’Autorité internationale des fonds marins, établie par l’Organisation des Nations Unies, a déjà émis 30 permis de prospection sur des millions de kilomètres carrés de grands fonds marins des océans Indien, Atlantique et Pacifique. Le rapport met en avant les solutions alternatives à cette exploitation minière. Il s’agit notamment de développer l’économie circulaire qui prône la réduction, la réutilisation et le recyclage des métaux, ainsi que l’éco-conception. « Il existe des moyens bien plus durables de répondre aux besoins en minéraux grâce à une meilleure réglementation de l’exploitation minière terrestre, des économies circulaires basées sur une conception intelligente, le recyclage et la réduction de la demande grâce au développement de nouvelles technologies telles que les piles qui ne dépendent pas de métaux rares et coûteux obtenus avec un coût environnemental élevé », complète Alex Rogers, spécialiste de l’écologie des eaux profondes et réviseur expert. On ne doit pas autoriser le capitalisme bleu sous couvert de green watching.
« Le capitalisme est cette croyance stupéfiante que les pires des hommes feront les pires choses pour le plus grand bien de tout le monde. » John Maynard Keynes
Nou artrouv’
David Gauvin
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