Les mailons de l’espoir, une très belle association qui lutte pour les malades alcooliques

2 février 2021, par David Gauvin

L’association les maillons de l’espoir organisait ce dimanche la distribution de repas pour les familles en difficulté du Vauban. Au-delà de cette opération, les maillons de l’espoir et son équipe dynamique luttent depuis de nombreuses années pour la réhabilitations des malades alcooliques. Mais hors des simples groupes de paroles, ils permettent à ces malades de se réhabiliter par le sport, tour de l’île à vélo, grand raide ou autre.

Les mots « poivrot », « soulard » « pochtron », ou « ivrogne » sont devenus en pratique relativement désuets pour désigner un « alcoolique ». Pour parler d’un malade alcoolique, les médecins préfèrent le terme d’ « alcoolodépendant ». En langage médical, l’alcoolisme possède plusieurs synonymes moins connus n’ayant pas le même caractère péjoratif. Les personnels médicaux emploient ainsi les expressions « œnolisme », « éthylisme », « exogénose » ou encore « intoxication OH ». Le médecin suédois Magnus Huss a été l’un des premiers en 1849 à situer l’alcoolisme dans le champ des maladies et à l’extraire de sa connotation de « vice ». Il l’introduit sous le terme d’« alcoolisme chronique ». Dans les années 1950, Pierre Fouquet décrit le malade alcoolique comme « celui qui a perdu la liberté de s’abstenir de boire ».
L’alcool peut provoquer des maladies digestives, neurologiques ou cardiovasculaires, des cancers et des troubles cognitifs. Une envie incontrôlable de consommer de l’alcool caractérise la dépendance. Pendant la grossesse, il peut avoir des effets graves et définitifs sur le développement du fœtus. En 2015, l’alcool a été responsable de 7 % des décès chez les Français de plus de 15 ans. Sur les 41 080 décès attribuables à l’alcool, près de 74 % concernaient les hommes et 26 % les femmes.
Ce grave fléau pour notre société a une tolérance social. Mais comme le cannabis, quand l’alcoolisme se confond à un malaise social le cocktail devient explosif. Heureusement que des acteurs comme les maillons de l’espoir luttent pour ces malades sans jugement ni morale. Mais pendant qu’ils luttent le litre de rhum est toujours de moins en moins cher et là sans parler de ces trop fameuses « pile plate ». Bonne route à Jean Claude Fanchin le dynamique président des maillons et à ces acolytes.

« La pénicilline et la lutte contre l’alcoolisme sont bien plus efficace que les changements de gouvernement » Eugène Ionesco

David Gauvin

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