Les outrances d’un faux démocrate

17 décembre 2008, par LB

À l’époque où Alain Bénard était le maire de Saint-Paul, il ne cessait de se faire le chantre de la “démocratie participative” et du dialogue entre les citoyens et les décideurs. Il se présentait comme un élu qui donnait la parole aux gens, il créait un “forum social” (d’ailleurs peu suivi par la population) et prônait le développement durable à travers un projet de ville solaire (“Écopolis”) à Cambaie.
Mais aux élections municipales, il a été désavoué par le peuple, malgré ses fraudes. La population a donc clairement sanctionné à la fois la politique réelle qu’il a mené sur Saint-Paul, son opposition à la Région et son soutien à la politique injuste du gouvernement.

Depuis cette défaite, Alain Bénard est devenu l’homme politique le plus virulent et le plus agressif de Saint-Paul et même de La Réunion ! Il est tombé dans les agressions gratuites et mensongères contre ses adversaires, en particulier la commune du Port, qui est pourtant exemplaire dans tous les domaines.
En outre, il multiplie les violences verbales en s’en prenant systématiquement aux personnes choisies par la population saint-pauloise pour diriger la commune, notamment la députée-maire Huguette Bello. Là aussi, tous les coups sont permis : mensonges, diversions, insinuations fallacieuses pour tenter d’opposer la municipalité à la Région etc...

Mais tout cela correspond à quoi et quel est le sens de toutes ces bassesses ? Si Alain Bénard respectait réellement les principes qu’il proclame en parlant de “démocratie participative”, ne devrait-il pas commencer par se poser la question : pourquoi ai-je été battu ?
Quels enseignements tire-t-il de sa défaite pour tenir compte du choix libre et responsable fait par les Saint-Paulois ? Aucun. Au lieu de répondre à la question fondamentale - pourquoi la population l’a rejeté ? - et d’écouter les gens, il s’enfonce dans les violences verbales et les outrances d’un faux démocrate.

Si le Conseil d’État à Paris prenait la décision surprenante de confirmer le jugement pour le moins étonnant du Tribunal administratif de Saint-Denis et si les électeurs de Saint-Paul devaient donc retourner aux urnes, Alain Bénard subirait à coup sûr une nouvelle défaite. Car le niveau de conscience politique des Réunionnais s’est élevé et, dans la grave crise que traverse le pays, ils rejettent de plus en plus de telles dérives politiciennes, nuisibles au développement de La Réunion.

L. B.


Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?


Témoignages - 80e année


+ Lus