
Assemblée générale de la section PCR de Sainte Suzanne
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2 mars 2015, par
Depuis 5 jours, des travailleurs sont en grève. Ils ne demandent pas une augmentation, ils veulent juste obtenir une partie de la richesse qu’ils ont créée dans leur entreprise, la SRPP. La SRPP va être vendue à un autre groupe extérieur. Les actionnaires actuels pourront donc recevoir de l’argent, le prix de leurs actions. Mais rien n’est prévu pour les travailleurs, alors que ce sont eux qui permettent à ces mêmes actionnaires d’être propriétaires d’une entreprise qui tourne tellement bien qu’elle arrive à être vendue.
Comme trop souvent à La Réunion, le patron ne veut pas négocier. Pour faire sauter le blocage, les travailleurs ont donc été contraints à la grève. Depuis 5 jours, ils ont donc cessé le travail, par conséquent ils ne sont plus payés.
Force est de constater que depuis plusieurs années, le patronat est de plus en plus intransigeant. Il mise sur l’allongement du conflit pour faire céder les travailleurs qui tentent d’obtenir l’ouverture de négociations. Cela a été le cas à la STAR, à Carrefour Sainte-Suzanne, à la SERMAT, Renault, Citroën, SICA Lait…
Un autre fait observé, c’est que le pourrissement du conflit fait entrer d’autres catégories qui viennent défendre leurs intérêts contre les grévistes. Pendant la grève des dockers de la SERMAT, c’est l’ensemble du patronat qui était monté au créneau, condamnant une soi-disant prise d’otage de l’île. À la SICA Lait, ce sont les éleveurs qui ne pouvaient plus livrer qui s’opposaient aux grévistes. A chaque fois, ces frictions font le jeu de la direction quand elle ne veut rien lâcher.
Cette fois, ce sont les gérants de station-service qui seraient prêts à lancer une action aujourd’hui. L’intransigeance des patrons de la SRPP a mis leurs réserves de carburant à sec. Seules 10 peuvent servir de l’essence dans l’île, l’énergie est réservée aux véhicules prioritaires. Les patrons de la SRPP vont-ils paralyser toute La Réunion ?
C’est en effet la conséquence de plusieurs décisions prises voici 50 ans et ces dernières années. Il y eut tout d’abord celle de supprimer le chemin de fer et de construire la route du littoral. C’était le début du tout-automobile à La Réunion qui a permis l’installation d’un monopole de l’énergie pour les transports. Puis en 2010, Didier Robert a décidé de stopper le chantier du tram-train et de basculer ses crédits sur une route en mer.
Si le tram-train avait continué sur sa lancée, le blocus des patrons de la SRPP n’aurait pas empêché des dizaines de milliers de Réunionnais de se déplacer. La ligne entre Sainte-Marie et Saint-Paul devait être livrée, et un tram-train est électrique, il n’a pas besoin du produit importé par la SRPP pour fonctionner.
Autrement dit, quelques patrons détiennent la possibilité de bloquer toute l’île. Ce pouvoir exorbitant se maintiendra tant que La Réunion n’aura pas de train.
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