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3 octobre 2009
Tout accusé a le droit de faire entendre ses moyens de défense.
Les pétroliers sont accusés de se gaver sur le dos des Réunionnais. Hier, ils se sont offert une pleine page dans le "Jir" et le "Quotidien" pour y présenter leur défense.
"Jir" et "Quotidien" se sont gardés de tout commentaire. C’est donc à nous qu’il revient d’éclairer l’opinion.
De qui émanent les accusations dont les pétroliers se défendent ? D’un citoyen lambda lâchant sa bile au cours de conversations de buvette ? Non. Ces mises en causes sont tout ce qu’il y a de plus officiel. Demandés par le gouvernement, deux rapports ont été établis après enquête. L’un par l’IGF1, l’autre par l’Autorité de la concurrence2. Puis, deux rapports parlementaires sont venus confirmer ces rapports. L’un établi par les sénateurs3, l’autre par les députés4.
Pour les pétroliers, les 4 rapports sont faux. Je cite : « Des chiffres inexacts, une formule de calcul mystérieuse ».
Mais les pétroliers sont-ils les mieux placés pour parler de : « formule de calcul mystérieuse » ? Dans son rapport, la commission sénatoriale déplore : interrogée « la DDCCRF 5 de La Réunion indique ne disposer “que de données partielles sur la formation des prix des produits” ». Comment en serait-il autrement puisque, depuis des décennies, ce sont les pétroliers eux-mêmes qui, refusant la transparence, entretiennent le mystère sur la formation des prix du carburant ?
Ce goût permanent du mystère, les pétroliers nous confirment qu’ils y sont toujours très attachés : « Comment ces chiffres dont l’exploitation est inexacte ont-ils été obtenus ? Par quelle formule ? » questionnent-ils dans leur long plaidoyer.
Et nous de leur répondre : chers pétroliers, cette seule question prouve que vous serrez vos chiffres dans un coffre-fort. Vous refusez de les communiquer aux plus hauts services de l’État, vous refusez d’en informer les élus de la Nation. Est-ce que vous vous rendez compte que, aux USA par exemple, si vous agissiez de la sorte à l’encontre d’une commission d’enquête parlementaire vous risqueriez la prison ?
Pourquoi ne répondez-vous pas plutôt à cette remarque du rapport de l’inspection générale des Finances : « Les services de l’État [— la préfecture —] ne disposent pas toujours des informations sur les différentes composantes des coûts des carburants ». Remarque ainsi complétée par le rapporteur de la commission sénatoriale : « Le rapport de l’Inspection générale des Finances sur le prix des carburants met en effet en évidence des pratiques d’ententes anticoncurrentielles ».
Mais, saluons votre premier pas en direction de l’opinion publique. Votre plaidoyer, c’est de la com. Encore un effort et vous vous rendrez compte que ce qui vous est demandé, c’est de l’information.
Enfin, rappelez-vous bien que jeudi 1er octobre, l’ensemble des rapporteurs nationaux, les ministres, les élus, sont convenus de la nécessité de faire toute la transparence sur les prix.
Vous vous proposez de « débattre sur la base de chiffres conjointement choisis entre vous et les services de l’État ». Désolé, mais les États-généraux concluent à la nécessité de renforcer les pouvoirs de l’Observatoire des Prix. Il faudra donc vous y faire, le temps de l’opacité, du mystère et de l’enfumage du consommateur est bien fini.
Jean Saint-Marc
1 – Rapport de l’Inspection générale des Finances (Rapport Bolliet) sur la fixation des prix des carburants dans les départements d’outre-mer (mars 2009).
2 - Avis n° 09-A-21 du 24 juin 2009 de l’Autorité de la concurrence relatif à la situation de la concurrence sur les marchés des carburants dans les départements d’outre-mer.
3 - Rapport d’information sénatorial fait au nom de la mission commune d’information sur la situation des départements d’outre-mer (07.07.09) ;
4 - Propositions de la mission d’information commune sur le prix des carburants dans les DOM (Patrick Ollier), 23.07.2009.
5 – DDCCRF : Direction Régionale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes.
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