
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
22 juin 2013, par
En France, les privilèges sont en principe abolis depuis 224 ans. On a remplacé le roi, les nobles et la cour par des élus choisis par le peuple, et qui sont sensés représenter les revendications de ce peuple. La démocratie a été installée. Depuis cette période historique et « liberté, égalité, fraternité » est devenue la devise du pays. Sous ces termes, les élus rêvaient d’un monde plus juste où les richesses seraient partagées, et la soumission du peuple enfin terminée. Le temps a passé et que voyons-nous aujourd’hui ? Les privilèges sont loin d’avoir disparu.
Officiellement, nous sommes en période de crise. Les banques et pétroliers font des bénéfices qui s’élèvent à coup de millions. La transparence tant souhaitée dévoile des revenus des élus dont le montant est parfois, des dizaines de fois supérieures au SMIC. Côtoyant ce monde, le gouvernement défend bec et ongle une politique d’austérité que subit le reste de la population : coup de matraque sur les retraites, casse des aides familiales, augmentation des impôts, et dernièrement l’annonce de la poursuite du gel de l’indice du salaire des fonctionnaires, en vigueur depuis 2010.
Au final, les choses n’ont pas changé « le sel et la gabelle » les taxes et impôts de l’époque qui oppressaient le peuple se sont transformés en contributions qui nous oppressent aujourd’hui. Tous ces prélèvements servent encore à payer le confort de ceux qui dirigent. À tel point qu’ils ne sont plus capables de rendre le peuple plus heureux. Ce dernier s’est détourné de la démocratie, et ne veut même plus aller voter.
C’est dans ce contexte où la démocratie n’a plus trop de sens que le PCR prépare son 8ème Congrès, en faveur d’un modèle spécifique de développement, pour l’union sur l’essentiel, pour la justice et l’équité. Pour la sauvegarde de nos richesses et la préservation de notre environnement aussi. Celles de notre île et de notre planète. Pour la fin des privilèges et du confort de ceux qui sont au pouvoir.
Quand on voit les grandes manifestations contre la vie chère au Brésil qui font trembler les riches qui se donnent en spectacle au pouvoir et dans les stades, on se met à rêver que cela se passe ici, à La Réunion, où la quasi-totalité des élus fait partie des 10% les plus riches. Qui a parlé de la fin des privilèges ?
J.B.
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