
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
10 décembre 2016, par
La chute du Mur de Berlin en 1989 est un acte qui a symbolisé la fin de la Guerre Froide. Cet événement a marqué l’extension dans le monde entier du capitalisme sous le terme de mondialisation. Une mondialisation qui se fait selon l’orientation du capitalisme, avec comme dogme la concurrence libre et non faussée. Dans cette mondialisation, la course au profit se fait au détriment des droits des travailleurs et de la protection de l’environnement. Les inégalités se creusent entre une infime minorité qui s’accapare l’essentiel des richesses du monde et la grande majorité qui tente de résister.
La création de l’Organisation mondiale du commerce, OMC, en 1995, vise à donner un cadre à cette extension du capitalisme. Elle permet à des États qui s’estiment lésés par les taxes douanières de saisir un tribunal. Ce dernier peut alors imposer la levée des protections. C’est ce qui s’est passé pour le marché européen du sucre. La conséquence directe pour La Réunion est la fin des quotas sucriers l’année prochaine, et la remise en cause de la pérennité de la filière canne qui emploie près de 20.000 personnes à La Réunion.
En décembre 2001, l’adhésion de la Chine à l’OMC est acceptée. Les représentants du grand capital occidental y voient en effet l’opportunité d’inonder de leurs produits un marché de plus d’un milliard d’habitants. Mais ces dirigeants occidentaux étaient sans doute loin de penser que 15 ans plus tard, la Chine allait s’apprêter à dépasser les États-Unis en tant que premières puissance économique mondiale. Des règles transitoires ont été mises en place. Ainsi, l’Union européenne et les États-Unis prennent des mesures anti-dumping pour contrer la concurrence des produits chinois. Or, l’Union européenne s’était engagée à l’époque à mettre fin aux mesures anti-dumping le 11 décembre 2016. En effet, à cette date, la Chine devait avoir acquis le statut d’économie de marché.
Force est de constater qu’à la veille de l’échéance, les dirigeants européens sont loin d’avoir tenu leur promesse. Ils brandissent la menace de millions de suppressions d’emploi si jamais le dogme de la concurrence libre et non faussée s’appliquait dans les relations entre la Chine et l’Union européenne. Les dirigeants occidentaux tentent donc de réécrire les règles qu’ils ont eux-mêmes imposées au monde, car ils n’ont pas su anticiper l’avenir. Ils veulent donc maintenir des taxes anti-dumping contre des produits chinois.
La panique qui s’empare des représentants du capitalisme européen est largement relayée dans les médias de cette région du monde. Force est de constater que quand les règles sont à l’avantage des producteurs européens, leurs dirigeants ne veulent pas transiger. Ainsi, la fin des quotas sucriers permettra aux industriels européens de gagner des parts de marché qui étaient jusqu’alors occupées par le sucre réunionnais, car ce dernier a un coût de production plus élevé. L’Europe aurait pu maintenir le quota sucrier pour l’outre-mer, car cela représente à peine 2 % du marché européen. Elle ne l’a pas fait, alors que 20.000 Réunionnais sont directement concernés. Les règles de la mondialisation capitaliste sont à géométrie variable.
J.B.
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Messages
12 décembre 2016, 14:32, par Michel M
Le cri d’alarme lancé par Paul Verges sur les dangers représentés par la fin des quotas imposé par la mondialisation, n’a pas été pris en considération. Aujourd’hui, les planteurs comme les travailleurs vivant de la canne à sucre, sont dans l’incertitude. L’avenir pour eux et indirectement pour les consommateurs s’annonce incertain. D’un coté il y a la mobilisation du PCR pour dénoncer cette catastrophe et de l’autre l’indifférence des élus de l’opposition qui ne se soucient en priorité que de leur réélection pour les prochaines échéances électorales. Pire encore, la communication sur ce problème majeur est mis au second plan. Les médias préfèrent matraquer l’opinion public par des reportages sur le problème requin. Est ce que l’on peut se dire " Pa la ek sa , sa pas nout problème" . Bien sur que non, car dès qu’on néglige un seul élément majeur de l’ économique de notre île, cela fait injure à l’ensemble des chômeurs à qui on envoi un message de désarroi.
Michel.M